Le gouvernement prévoit une hausse des impôts indirects l’année prochaine, selon la proposition du budget de l’État pour 2026 (OE2026), déjà présentée par l’exécutif. Tant les impôts directs qu’indirects feront augmenter les recettes fiscales, selon les calculs de l’exécutif.
Quels sont donc les impôts indirects? En payez-vous certains?
Dans la proposition de l’OE2026, le gouvernement indique ce qui suit concernant les impôts indirects :
- Taxe sur la Valeur Ajoutée (TVA)
« Il est estimé qu’en 2026, les recettes de la TVA enregistrent une augmentation de 5,1 % par rapport à l’exécution estimée pour 2025, atteignant 27 489 millions d’euros. La croissance des recettes de la TVA reflète l’augmentation de la consommation privée nominale. »
- Taxes Spéciales de Consommation (TSC)
« En ce qui concerne les Taxes Spéciales de Consommation, il est prévu qu’en 2026, les recettes de la TSC augmentent de 187 millions d’euros, ce qui correspond à une hausse de 4,6 %. Cette croissance découle de la croissance attendue de la consommation privée. Il est également estimé que les recettes de la TI augmentent de 71 millions d’euros (4,4 %) en raison de la croissance attendue de la consommation privée, et que les recettes de la IABA augmentent de 8 millions d’euros (2,5 %), en raison de la tendance observée en 2025. »
- Taxe sur les Véhicules (TV)
« Il est prévu qu’en 2026, les recettes de la TV atteignent 511 millions d’euros, avec une augmentation de 22 millions d’euros (4,6 %). Cette croissance découle de l’augmentation attendue de la consommation privée. »
- Taxe sur le Timbre (TT)
« À propos de la TT, il est estimé que les recettes augmentent de 126 millions d’euros (5,4 %), atteignant 2458 millions d’euros en 2026. »
- Taxe unique de Circulation (TUC)
« Concernant la TUC, un effet positif sur les recettes est également prévu, en raison de l’évolution du marché automobile. Il est estimé que les recettes de la TUC augmenteront de 32 millions d’euros (5,7 %), atteignant 602 millions d’euros en 2026. »
- Autres impôts indirects
« Cette rubrique inclut les recettes de la Contribution Extraordinaire sur l’Industrie Pharmaceutique (CEIP), la Contribution Extraordinaire sur les Fournisseurs de l’Industrie des Dispositifs Médicaux du Service National de Santé (CEFID), et la Contribution pour l’Audiovisuel (CAV), dont la durée se poursuivra en 2026. Il est prévu qu’en 2026, les recettes de ces taxes atteignent 291 millions d’euros, représentant une augmentation de 0,8 % par rapport à l’exécution estimée pour 2025. »
Les recettes fiscales vont accélérer en 2026 grâce aux impôts
Les recettes fiscales devraient augmenter de 4,4 % en 2026, atteignant 67.065 millions d’euros, impulsées par les impôts directs (+3,7 %) et indirects (+4,9 %), selon la proposition de budget de l’État pour 2026 (OE2026).
« Il est attendu que les recettes fiscales en 2026 reflètent une croissance correspondant à 2.828 millions d’euros (4,4 %) par rapport à l’estimation de recettes pour 2025, atteignant 67.065 millions d’euros », est-il écrit dans le rapport accompagnant la proposition.
Cette augmentation est due à la hausse tant des impôts directs (1.055 millions d’euros) que des impôts indirects (1.773 millions d’euros), qui devraient croître de 3,7 % et 4,9 %, respectivement, par rapport à 2025.
Pour les impôts directs, le gouvernement prévoit qu’en 2026, les recettes fiscales au titre de l’Impôt sur le Revenu des Personnes Physiques (IRPP) augmentent de 5,0 % par rapport à l’exécution estimée pour 2025, à 19.496 millions d’euros, soit 937 millions d’euros supplémentaires.
Cette croissance estimée des recettes de l’IRPP, malgré la réduction des taux marginaux, résulte principalement de la prévision d’une « évolution favorable du marché du travail, tant pour l’emploi que pour la rémunération par travailleur », explique-t-il.
En ce qui concerne l’Impôt sur le Revenu des Personnes Morales (IRPM), l’exécutif s’attend à ce que les recettes fiscales reculent de 2,0 % (199 millions d’euros) en 2026 par rapport à l’exécution estimée pour 2025, à 9.532 millions d’euros, reflétant la baisse d’un point de pourcentage du taux appliqué.
Encore au niveau des impôts directs, il est prévu que les recettes provenant de la Contribution Extraordinaire sur le Secteur Énergétique (CESE), du Supplément à l’IMI (SIMI), et de la Contribution sur le Secteur Bancaire (CSB) plus que triplent (+259,6 %), atteignant 439 millions d’euros, malgré la fin du Supplément de Solidarité sur le Secteur Bancaire (SSSB), déclaré inconstitutionnel.