Les responsables n’ont pas divulgué le prix de la commande des avions A321, de moyen-courrier.
Cette commande marque un nouveau tournant pour FlyDubai, qui auparavant exploitait uniquement des Boeing 737 dans sa flotte.
Etihad Airways, l’une des deux compagnies aériennes nationales des Émirats arabes unis, avait déjà commandé 16 Airbus dans le cadre de ses efforts d’expansion, alors que sa situation économique s’améliore.
La commande inclut six A330-900, sept A350-1000 et trois avions cargos A350F, ont annoncé les entreprises lors d’une conférence de presse, sans révéler le coût de l’opération.
Etihad a réalisé un bénéfice record de 476 millions d’euros (410,5 millions d’euros) en 2024, faisant partie d’une reprise financière pour la compagnie aérienne basée à Abu Dhabi.
Bien qu’il s’agisse encore d’un bénéfice modeste comparé aux profits records de sa rivale Emirates, de 5,2 milliards de dollars (4,49 milliards d’euros) au dernier exercice fiscal, cela représente un important retournement pour Etihad.
Les autorités d’Abu Dhabi ont lancé Etihad en 2003, rivalisant avec Emirates, qui dispose d’une flotte plus grande et d’un réseau étendu.
Etihad a rencontré des difficultés avec son plan d’affaires et a adopté des mesures de réduction des coûts même avant la pandémie de COVID-19.
Depuis 2016, Etihad a perdu environ 6 milliards de dollars (5,18 milliards d’euros), en raison de l’acquisition agressive de participations dans des compagnies aériennes d’Europe à l’Asie pour concurrencer Emirates et Qatar Airways.
Lundi, Emirates a commandé 65 avions Boeing 777-9, évalués à 38 milliards de dollars (32,7 milliards d’euros) aux prix catalogues.
Le président d’Emirates, Tim Clark, a reconnu aux journalistes les retards qui ont affecté Boeing dans la livraison du 777-9, mais a déclaré croire que l’ampleur de l’achat de la compagnie aérienne pourrait même attirer l’attention de la Maison-Blanche et exercer une pression sur le constructeur pour achever l’appareil.
Clark a également reconnu que Emirates et FlyDubai pourraient rapidement étendre leurs routes avec les nouveaux appareils, dès que l’émirat agrandira l’aéroport international Al Maktoum.
Dubaï a un projet de 35 milliards de dollars (30,1 milliards d’euros) pour agrandir l’aéroport avec cinq pistes parallèles et 400 portes d’embarquement, qui devrait être achevé dans la prochaine décennie.