A menacé de verser de l’eau et de brûler vive la femme. Il a été arrêté et reste en détention provisoire.

A menacé de verser de l'eau et de brûler vive la femme. Il a été arrêté et reste en détention provisoire.

Un homme de 50 ans a été arrêté le mercredi 15 octobre à Cascais par la Police de Sécurité Publique (PSP), suite à des mandats de détention émis par l’Autorité Judiciaire, pour avoir commis le crime de violence domestique.

Le détenu est accusé d’avoir pratiqué des violences domestiques contre son épouse, avec laquelle il est marié depuis 2003, ainsi que contre les deux enfants qu’ils ont en commun, âgés de 17 et 21 ans.

Dans un communiqué, la PSP affirme que « tout au long de la relation », l’homme « a toujours démontré une personnalité violente et un manque de contrôle émotionnel, insultant son épouse et brisant les objets trouvés lors des disputes, comme les appareils informatiques de sa femme et de ses enfants, ainsi que des meubles du domicile ».

« Lors d’un des épisodes, le détenu s’est dirigé vers la victime et lui a asséné un nombre incalculable de coups de poing à la poitrine, ainsi que plusieurs coups de pied aux jambes. Ensuite, il s’est emparé du téléphone portable de la victime, l’a jeté au sol et sur la route, le détruisant complètement », indique-t-on.

La PSP indique également que « le suspect cherchait constamment à contrôler la victime, l’empêchant d’avoir des moments sociaux avec ses amies, et la surveillant lorsqu’elle se rendait au travail ».

Le détenu a « menacé de mort » la victime à plusieurs reprises, « affirmant qu’un jour il la couvrirait d’essence et la brûlerait vive ».

« Lors d’un autre épisode, après que la victime soit rentrée du travail vers 23h00, elle a été confrontée par le suspect, qui a fini par la frapper d’un coup de poing à la tête, la faisant tomber inconsciente au sol, ne se réveillant qu’avec l’un de ses fils demandant au père d’appeler le SAMU », lit-on.

Les mandats de détention ont été exécutés le 15 octobre et, le jour suivant, après avoir comparu devant l’autorité judiciaire, la mesure de coercition la plus sévère lui a été appliquée : la détention provisoire.