Violait sa grand-mère de manière « psychologique et financière ». Était récidiviste.

Violait sa grand-mère de manière "psychologique et financière". Était récidiviste.

Un homme de 30 ans a été arrêté le 10 septembre, soupçonné de violences domestiques contre sa grand-mère dans la commune de Montijo, à Setúbal.

L’arrestation a eu lieu à la suite d’une plainte pour violences domestiques. Les militaires de la Garde Nationale Républicaine (GNR) ont établi que « l’agresseur exerçait une violence psychologique et financière contre la victime, sa grand-mère de 71 ans ».

« Il a été constaté que l’individu avait déjà été arrêté précédemment pour le même crime et était soumis à des mesures de coercition qui lui interdisaient le contact, l’approche, et le séjour dans la résidence de la victime », a ajouté la force de sécurité dans un communiqué adressé aux rédactions ce samedi.

La GNR a souligné que le suspect « a enfreint ces impositions judiciaires, est retourné à la résidence de la victime et a persisté dans des comportements de menace, d’insulte, de violence psychologique et financière, mettant en danger son intégrité ».

Le jeune homme a été présenté au tribunal judiciaire de Barreiro et a été placé en détention provisoire.

C’était une action du Commandement Territorial de Setúbal, par l’intermédiaire du Núcleo de Investigação e Apoio a Vítimas Específicas (NIAVE) d’Almada.

Plus de 62% des enquêtes classées sans suite

Il convient de souligner que, selon le Rapport Annuel de Sécurité Intérieure (RASI), plus de 62% des enquêtes liées au crime de violences domestiques ont été classées sans suite l’année dernière.

Le document recensait 23 509 enquêtes classées sans suite en 2024, soit 62,5%. Sur un total de 37 592 enquêtes ayant été achevées, seulement 13,9%, soit 5 214 enquêtes, ont abouti à une accusation.

Les occurrences enregistrées par les autorités ont légèrement diminué, marquant l’année 2024 par 25 919 cas liés aux violences domestiques. Malgré la diminution de 0,5%, les crimes de violences domestiques et l’atteinte à l’intégrité physique volontaire simple sont les types les plus enregistrés l’année dernière.

En ce qui concerne les arrestations, les forces de sécurité ont enregistré 2 402 arrestations pour suspicions de crimes de violences domestiques, soit 157 de moins qu’en 2023. Le RASI a souligné que parmi ces arrestations, presque la moitié (41,6%) ont été effectuées en flagrant délit.

Dans le contexte d’arrestation, le crime de violences domestiques continue de représenter la majorité des mesures de surveillance électronique, avec 57,1% du total.

La GNR rappelle que la violence domestique est un crime public et que la dénonciation est une responsabilité collective. Si vous avez besoin d’aide ou si vous avez connaissance d’une situation de violences domestiques, participez :