La cinquième édition de l’exposition se tiendra du 11 novembre au 6 décembre, selon les informations disponibles sur le site officiel de Art D’Égypte, entreprise fondée par la curatrice franco-égyptienne Nadine Abdel Ghaffar « dans le but de soutenir les initiatives artistiques et culturelles égyptiennes ».
L’exposition présente les œuvres de « dix artistes internationaux de renom », parmi lesquels Vhils. Outre l’artiste portugais, participent à « Forever is Now » : la brésilienne Ana Ferrari, l’italien Michelangelo Pistoletto, le duo franco-russe Recicle Group (Andrey Blokhin et Georgy Kuznetsov), le turc Mert Ege Köse, l’égyptienne Salha El Masry, le libanais Nadim Karam, le franco-béninois King Houndekpinkou, le sud-coréen J.Park et l’américaine Alex Proba avec SolidNature, de David Mahyari des Pays-Bas.
Pour cette exposition, Alexandre Farto a créé une œuvre avec des portes récupérées dans les rues du Caire, « transformant des objets du quotidien en un monument temporaire ».
« Placées dans le désert, les portes perdent leur fonction littérale et deviennent des portails entre passé et présent, représentant des mémoires individuelles et évoquant des histoires collectives construites au fil des générations et des civilisations », lit-on dans le texte de présentation de l’œuvre de l’artiste portugais.
Sur les portes, Vhils a sculpté des portraits, mais aussi des motifs, qui évoquent le travail artisanal.
« Le contraste avec la permanence et la monumentalité des pyramides égyptiennes souligne la nature éphémère de ce monument contemporain, construit non pour les pharaons, mais pour les vies et histoires anonymes de ceux qui ont façonné cette terre, pour ceux qui y ont vécu, qui ont travaillé à la construction de ces histoires, et pour ceux qui continuent de la traverser aujourd’hui », poursuit le texte.
Né en 1987, Alexandre Farto a grandi à Seixal, où il a commencé par peindre des murs et des trains avec des graffitis, dès l’âge de 13 ans, avant de se rendre à Londres pour étudier les Beaux-Arts à la Central Saint Martins.
Il s’est fait connaître en ‘creusant’ des murs avec des portraits, un travail reconnu au niveau national et international, qui l’a déjà mené dans divers coins du monde.
Outre plusieurs créations au Portugal, Alexandre Farto a réalisé des œuvres dans des pays et territoires comme la Thaïlande, la Malaisie, Hong Kong, l’Italie, les États-Unis, l’Ukraine et le Brésil, certaines impliquant des communautés locales.
Il est représenté dans plusieurs collections d’art publiques et privées.
