Dans un communiqué, Uber souligne que l’accord « introduit un nouveau modèle de représentation » adapté à la réalité du travail à travers les plateformes numériques, permettant à « tous les chauffeurs et livreurs de choisir s’ils souhaitent être représentés et de quelle manière, en fonction de leurs niveaux d’activité ».
Selon la note, l’accord représente une « étape historique pour le secteur » en introduisant un modèle « accessible et flexible », ainsi qu’un mécanisme de protection universelle en cas d’incapacité ou de maladie et des garanties minimales de revenu conformes au salaire minimum national, sans compromettre la liberté et l’autonomie qui caractérisent l’activité des chauffeurs et livreurs.
À travers cet accord, l’ensemble des travailleurs d’Uber et le SINDEL, affilié à la UGT, s’engagent à promouvoir « une amélioration continue des conditions de travail sur la plateforme, par le dialogue et la transparence entre les parties ».
L’adhésion est entièrement volontaire, assurant que chaque travailleur « conserve la liberté de décider si, quand, où et comment il souhaite travailler », Uber étant responsable de récolter et de transférer au SINDEL les montants correspondants à l’adhésion, basés sur l’activité individuelle de chaque chauffeur ou livreur sur ses plateformes.
D’après Uber, deux niveaux d’adhésion sont créés : une modalité à faible coût (1,5 euro par mois), garantissant une représentation dans les commissions conjointes entre Uber et le SINDEL, et l’inscription en tant qu’associé, pour un montant équivalent à 0,75% de leurs revenus sur les plateformes (minimum de 6,5 euros mensuels), avec accès à tous les avantages et services du syndicat, y compris un soutien juridique et des avantages sociaux.
L’accord offre à tous les chauffeurs et livreurs qui adhèrent « une assurance incluant des protections en cas d’accident, d’incapacité, temporaire ou permanente, de maladie, de parentalité et de décès ».
Le mémorandum prévoit également qu’Uber garantira qu’aucun livreur ou chauffeur qui choisit d’être représenté par le SINDEL « ne recevra un revenu inférieur au salaire minimum national pendant les périodes où ils fournissent des services via ses plateformes, indépendamment des tarifs pratiqués auprès des consommateurs ».
D’une validité de deux ans, le mémorandum signé mardi et qui entrera en vigueur à partir de janvier 2026, prévoit également des réunions régulières de mise en œuvre et de suivi de l’accord, privilégiant la voie de la négociation et du dialogue dans la construction de solutions pour le secteur.
À la signature de l’accord étaient présents le président d’Uber, Andrew Macdonald, les directeurs généraux d’Uber et Uber Eats Portugal, Francisco Vilaça et Francisco Jalles Meneses, respectivement, le président de SINDEL, Jorge Canena Santos, et le Secrétaire Général de la UGT, Mário Mourão.
