L’influenceur Tiago Grila a été arrêté pour possession illégale d’une arme, dimanche, après avoir menacé un candidat à une Junta de Freguesia, à la suite d’un différend survenu lors des fêtes en l’honneur de Nossa Senhora do Ó, à Sobral da Adiça, dans la commune de Moura.
L’incident remonte à la fin du mois d’août, lorsque le jeune homme et le candidat municipal se sont disputés. Bien que la situation ait été résolue sur place, Tiago Grila a ensuite diffusé une vidéo sur le réseau social TikTok, dans laquelle il menaçait le candidat avec une arme à feu.
L’homme a supprimé la vidéo, mais les images ont été détectées par le Tribunal de Moura, qui a ouvert une enquête pour menaces présumées et possession d’arme prohibée.
L’influenceur a fini par être arrêté ce dimanche, lors de perquisitions domiciliaires menées par des militaires de la Garde nationale républicaine (GNR), qui ont localisé l’arme et les munitions en question.
Tiago Grila a passé la nuit en détention et, lundi, a été présenté au Tribunal de Moura, avant d’être libéré sous contrôle judiciaire.
Il convient de rappeler que Tiago Grila a gagné en popularité après avoir, au début de l’année, confessé être l’auteur d’un délit de fuite à Amadora.
« Je parle sérieusement. Je montais une côte, là à Amadora. Je n’ai pas vu, j’étais en train d’utiliser mon téléphone, j’ai entendu un bruit et la vitre s’est brisée », a-t-il déclaré dans un épisode du ‘Podcast do Mestre’ de Bruno Dias Mestre.
Bien qu’il ait nié les accusations, qui dateraient du 17 janvier 2024, l’influenceur a été inculpé sous contrôle judiciaire pour un crime d’omission de secours en juin.
En février, Tiago Grila s’est rendu en Angola pour des « raisons de sécurité ». L’influenceur est retourné fin mars, affirmant être « complètement détendu », car il croyait « en la justice portugaise ».
La victime, de son côté, a raconté à SIC Notícias qu’elle a revécu l’accident avec la confession du jeune homme. « C’était une chose grave qui m’a laissée limitée dans ma vie. Je suis arrêtée depuis un an, sans pouvoir travailler. J’étais dans un état grave. Ce n’était pas un petit choc comme il le dit », a-t-elle dénoncé, précisant qu’elle avait un bras cassé, avait des « points de suture à la tête » et que ses dents de devant étaient brisées, « à réparer encore ».