Mercredi, après une rencontre avec des aidants informels à Entroncamento, le Président de la République a affirmé que les problèmes de santé doivent commencer à être résolus à partir des « fondations » du secteur.
En déclarations aux journalistes, Marcelo Rebelo de Sousa a précisé qu’il existe deux grands problèmes dans le domaine de la santé : l’orientation politique et la gestion du service public.
« Une orientation politique, c’est ce qui donne ce poids au public, ce poids au social et ce poids au privé. Comment est-ce que cela fonctionne? Dans quels termes? Il faut, un jour, définir cela pour un certain temps », a commencé par déclarer le Président.
« Ensuite, dans le public, comment est-ce géré? Est-ce que le ministère gère, comme c’était le cas autrefois? Est-ce la commission exécutive, qui est une institution publique, qui gère? Est-ce que les deux gèrent ensemble? Et si demain, des pouvoirs sont transférés aux CCDR, aux commissions régionales, est-ce que les trois gèrent? », interroge Marcelo Rebelo de Sousa, soulignant des questions qui, pour lui, doivent être résolues afin que les problèmes de santé soient réglés.
« Définir cela, à mon avis, c’est par là qu’il faut commencer », a-t-il souligné. « Je veux dire, il ne faut pas commencer un bâtiment par le toit. Il faut commencer par les fondations, les assises », a-t-il noté.
« Si on ne commence pas par les fondations, alors tout commence à ne pas fonctionner. C’est comme un puzzle où aucune pièce ne s’emboîte correctement », a considéré le Président de la République.
Lorsqu’on lui a demandé si le gouvernement actuel devait entreprendre une réforme similaire à celle de Cavaco Silva en 1990 (qui a mis en œuvre pour la première fois la Loi de Base de la Santé), Marcelo Rebelo de Sousa a répondu que cela reviendrait à « commencer par le toit » : « Et je veux commencer par les fondations ».
Il convient de rappeler que Marcelo Rebelo de Sousa a fait, le jeudi 30 octobre, son diagnostic de l’état du secteur de la santé. Il a déterminé que celui-ci est « compliqué ». Il a accusé le gouvernement de l’Alliance Démocratique (AD) d’une gestion « casuistique », avec « des solutions pour le très court terme » et « des lignes grises ». Cependant, il a finalement soutenu la ministre de la Santé, Ana Paula Martins, qui a fait l’objet de demandes répétées de démission.
Dans son intervention sur le sujet, le Président de la République a considéré que le « casuistique » prévaut dans la gestion de la santé, avec « des solutions pour le très court terme » et « des lignes grises » entre les responsabilités du gouvernement et de la Direction exécutive du Service National de Santé (SNS).
