« Moins de bureaucratie, plus de transparence »: c’est ainsi que la Sécurité Sociale présente la Simplification du Cycle Contributif (SCC). Savez-vous en quoi cela consiste ?
« La Simplification du Cycle Contributif (SCC) est un nouveau modèle lancé par la Sécurité Sociale qui révolutionne la manière dont les employeurs communiquent les rémunérations de leurs travailleurs« , peut-on lire sur le site de la Sécurité Sociale.
L’objectif, explique l’organisme, « est de réduire la bureaucratie, garantir une plus grande transparence et prévisibilité dans le respect des obligations contributives ».
Qu’est-ce qui change avec la SCC ?
Selon l’organisme public, le « nouveau modèle inverse le processus: l’obligation contributive est désormais présentée automatiquement par la Sécurité Sociale« .
« Les employeurs n’auront qu’à confirmer, modifier ou communiquer de nouveaux montants sur le Portail de la Sécurité Sociale », peut-on lire dans le communiqué diffusé.
Cette initiative, explique la Sécurité Sociale, « s’adresse à tous les employeurs avec des travailleurs ayant un lien associé, y compris les personnes physiques (travailleurs indépendants) avec du personnel à leur charge ».
« La transition vers la SCC sera progressive entre le 1er janvier et le 31 décembre 2026, permettant aux entreprises de s’adapter au nouveau modèle », peut-on lire.
La Sécurité Sociale recommande de consulter plus d’informations sur la zone dédiée à la SCC dans le menu ‘Travail’ > ‘Rémunérations et Contributions’.
Le gouvernement prévoit des économies avec le contrôle des fraudes à la Sécurité Sociale
Le gouvernement estime économiser 40 millions d’euros en 2026 avec le renforcement des mécanismes de contrôle des fraudes et des paiements indus à la Sécurité Sociale et la mise en œuvre du programme ‘Priorité aux Personnes’, a déclaré la ministre du Travail.
Dans l’intervention initiale dans le cadre de l’audition de la discussion sur la proposition de Budget de l’État pour 2026 (OE2026), la ministre du Travail, de la Solidarité et de la Sécurité Sociale a indiqué que le gouvernement va « continuer à renforcer les mécanismes de contrôle pour éviter les paiements indus de la Sécurité Sociale et prévenir les fraudes » dans le système, soulignant que cette mesure « avec le programme ‘Priorité aux Personnes’ devrait permettre une économie très significative pour le Trésor public au cours des prochaines années ».
« Rien qu’en 2026, nous estimons une économie de 40 millions d’euros avec la combinaison de ces deux mesures », a précisé Rosário Palma Ramalho.
Le 24 octobre, lors de l’audition dans le cadre de la discussion générale de l’OE2026, la ministre avait indiqué que la mise en œuvre de ce programme avait permis de retirer plus de deux millions de personnes du service en personne de la Sécurité Sociale.
Selon la ministre, parmi les mesures qui seront mises en œuvre dans le cadre du programme ‘Priorité aux Personnes’, visant à « améliorer de manière significative la relation de la Sécurité Sociale avec les personnes et les entreprises », figure « la simplification de la déclaration des rémunérations à la Sécurité Sociale », cette mesure avançant en janvier de l’année prochaine pour réduire « les coûts de contexte des entreprises ».
Le programme ‘Priorité aux Personnes’ vise à moderniser et digitaliser les services de la Sécurité Sociale et permet, entre autres mesures, que les paiements puissent être effectués par IBAN virtuel, MB Way ou dans l’application.
Interrogée par la députée et leader de l’Initiative Libérale sur les mesures qui encouragent les comptes d’épargne, la ministre du Travail a indiqué, dès la première série de questions, que le « Ministère des Finances va étudier cette question l’année prochaine », afin de « présenter une proposition de décret encadrant les comptes d’épargne éventuellement avec des avantages fiscaux ».
« Comme ce n’est pas spécifiquement de mon domaine, je ne peux pas dire comment la mesure est actuellement modélisée », a-t-elle souligné, assurant cependant que [le gouvernement] ne reste pas « inattentif » aux « communications très audibles et récentes » de la Commission européenne à ce sujet.
