« En 2023, un agent de la PSP débutant gagnait, en combinant le salaire de base et la prime de service et de risque, un total de 1 192 euros. En 2026, le même agent percevra 1 704 euros », a déclaré Maria Lúcia Amaral lors du débat parlementaire sur la proposition du gouvernement pour le budget de l’État pour 2026 (OE2026), ajoutant qu’il en est de même pour un garde de la GNR.
La ministre a indiqué qu’il s’agit d’une augmentation de 43 %, due à l’accord conclu avec les syndicats de la PSP et les associations de la GNR en juillet 2024.
Selon la ministre, la quasi-totalité du budget du ministère de l’Administration intérieure (MAI) concerne les « dépenses de personnel ».
« L’engagement du gouvernement à améliorer les conditions de vie et la dignité personnelle ne se traduit pas seulement par ces augmentations. Cela se reflète également dans la manière dont sont programmés les investissements dans les infrastructures et les équipements », a-t-elle déclaré, précisant que 134,9 millions d’euros sont prévus pour 2026 afin d’améliorer les conditions des équipements et des installations.
Selon Maria Lúcia Amaral, le MAI prévoit, entre 2025 et 2026, de réhabiliter ou construire 58 infrastructures policières et de livrer à la GNR et à la PSP près de 1 300 nouveaux véhicules.
Le député Chega Pedro Pinto a contesté le salaire de base des policiers, déplorant le manque d’attractivité de la profession, et a regretté que les suppléments de piquet et de tournées des forces de sécurité « ne soient pas actualisés depuis 2009 ».
En réponse, la ministre a indiqué avoir déjà engagé « le dialogue social » avec les syndicats de la PSP et les associations de la GNR et que « l’une des questions prioritaires qui sera revisitée concerne les suppléments ».
