Sur les 15 témoins convoqués pour la séance d’aujourd’hui, seuls sept ont été entendus, tandis qu’une demi-douzaine supplémentaire a été reprogrammée à l’initiative de la présidente du collège de juges.
Ana Dias Costa a décidé de reprogrammer les témoins de la défense de Fernando Madureira pour le 27 mai, après la dernière audience initialement prévue pour le 13 mai. Les témoignages prévus pour le 28 avril ont été déplacés au 9 mai.
Avec les retards antérieurs, plus de trois dizaines de témoignages ont été reprogrammés, dans un processus complexe où plusieurs personnes ont déjà été entendues et interrogées par le tribunal pendant de nombreuses heures.
Dans l’organisation des dates pour les sessions du procès, le tribunal avait déjà demandé aux avocats « leurs bons offices » pour la compatibilité des agendas, alertant sur la « grande compression de l’agenda » due au grand nombre de témoins convoqués.
Dans une unité engagée dans plusieurs procès avec des accusés en détention, y compris celui de Fernando Madureira, le tribunal avait alors averti qu’il ne disposait « d’aucunes autres dates pour la tenue des audiences », une situation rendue encore plus complexe maintenant avec des dizaines de témoignages en attente.
Les 12 accusés de l’Opération Pretoriano, parmi lesquels l’ancien leader des Super Dragões, Fernando Madureira, ont commencé le 17 mars à répondre à 31 crimes au Tribunal de São João Novo, à Porto, sous une forte présence policière dans les environs.
Sont en cause 19 crimes de contrainte et menace aggravée, sept d’atteinte à l’intégrité physique dans le cadre d’un spectacle sportif, un de provocation publique à un crime, un autre de lancement d’objets ou de produits liquides et encore trois d’attentat à la liberté de l’information, autour d’une AG du FC Porto, en novembre 2023.
Parmi la douzaine d’accusés, Fernando Madureira est le seul en détention préventive, la mesure de contrainte la plus lourde, tandis que les autres ont été libérés à différentes étapes.
