Œuvres de la Collection d’Art Contemporain de l’État à Tavira jusqu’en septembre

Œuvres de la Collection d'Art Contemporain de l'État à Tavira jusqu'en septembre
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Une nouvelle exposition, faisant partie du cycle de programmation décentralisée de la Collection d’Art Contemporain de l’État (CACE), dévoile des œuvres de 25 artistes ainsi qu’un ensemble élargi d’acquisitions récentes réalisées par la Commission d’Acquisition d’Art Contemporain, a annoncé la MMP dans un communiqué.

‘Chuva de Verão’ rassemble « des auteurs établis et des pratiques artistiques émergentes produites sur le territoire portugais, témoignant de la diversité et de la qualité de la scène artistique du pays ».

Les artistes présents explorent différentes techniques et matériaux, dans un processus expérimental, a indiqué une source de la MMP à l’agence Lusa.

Parmi les œuvres exposées, citons la céramique d’Inês Zenha, une pièce sculpturale d’Hernâni Reis Baptista avec une image imprimée sur marbre, la peinture à base de peintures naturelles sur toile de coton de Francisca Carvalho ou une sculpture en tissu de Sara Bichão.

Parmi les autres œuvres de cette catégorie figurent l’installation de Vera Mota utilisant des matériaux aussi divers que le feutre, le marbre, le bois, le cuivre, le granit, le verre, entre autres, ou encore Sara Chang Yan qui travaille le dessin en explorant différents supports qui offrent des expériences spatiales sensibles à travers la lumière, les transparences, les opacités et les ombres.

Parmi les 25 artistes représentés, on retrouvera également Ana Cardoso, Ana Jotta, Ana Manso, António Palolo, Bruno Cidra, Carlos Lobo, Jimmie Durham, João Ferro Martins, Joaquim Bravo, José Manuel Rodrigues, José Pedro Croft, Júlia Ventura, Lourdes Castro, Maria Lino, Patrícia Almeida, Paula Rego, Pedro Valdez Cardoso, Ricardo Valentim et Rigo 23.

Les commissaires de l’exposition sont Fernando Ribeiro et Sandra Vieira Jurgens.

Selon les organisateurs, ‘Chuva de Verão’ a pour dénominateur commun « la dilatation de la distance entre des dimensions apparemment très lointaines et, même, inconciliables ».

« À partir d’un ensemble de corrélations entre des pratiques artistiques très différentes, on explore une époque de l’année marquée par l’expansion des êtres, avec l’extension spatiale et temporelle correspondante », peut-on lire dans le communiqué.

La MMP conclut qu’à l’exposition « il n’y a pas de mélancolie, mais une union avec la nature; dans une suspension des limites spatiales qui permet la réversibilité et la réverbération observées dans les œuvres de l’exposition ».

L’exposition sera inaugurée officiellement samedi et ouvrira au public le 8, avec une prévision d’exposition jusqu’au 13 septembre.