La Polícia Judiciária a précisé, par voie de communiqué, qu’elle collabore avec les autorités des États-Unis sur l’affaire du meurtre du physicien Nuno Loureiro par le Portugais Cláudio Neves Valente, qui a également perpétré une attaque à l’Université Brown.
« Face aux nombreuses sollicitations des médias, à propos des informations faisant état de l’implication d’un citoyen portugais dans des enquêtes menées par les Autorités des États-Unis d’Amérique, concernant les faits reliés au meurtre du physicien Nuno Loureiro et d’étudiants de l’Université de Brown, la Polícia Judiciária informe qu’elle a été contactée hier et qu’elle fournit collaboration et soutien aux autorités de ce pays, depuis le moment où le suspect est devenu pour elles un sujet d’intérêt », peut-on lire dans le communiqué.
L’autorité informe qu’elle « reste en contact et offre tout le support nécessaire aux enquêtes en cours ».
Il est rappelé que Cláudio Neves Valente, ancien étudiant de Brown, a été trouvé mort jeudi soir, après s’être ôté la vie avec une arme à feu, a annoncé le chef de la police de Providence, dans l’État américain de Rhode Island, Oscar Perez, lors d’une conférence de presse.
Selon l’enquête, le suspect aurait agi seul.
Les enquêteurs croient que l’homme est responsable de l’attaque à l’Université Brown, samedi, et de l’assassinat du professeur de l’Institut de technologie du Massachusetts (MIT), le Portugais Nuno Loureiro, tué par balle à son domicile, à Brookline, lundi, selon la procureure fédérale du Massachusetts, Leah B. Foley.
Deux personnes sont mortes et neuf ont été blessées lors de l’attaque à l’arme à feu à l’Université Brown.
Valente et Loureiro ont fréquenté le même programme académique dans une université au Portugal, entre 1995 et 2000, a ajouté Foley.
Loureiro, qui a grandi à Viseu, a étudié et mené des recherches à l’Instituto Superior Técnico (IST), à Lisbonne.
Le Portugais a obtenu le statut de résident permanent légal aux États-Unis en 2017.
Le programme de visas, connu sous le nom de ‘green cards’ ou ‘cartes vertes’, met à disposition annuellement jusqu’à 50 000 visas, par tirage au sort, à des personnes de pays peu représentés aux États-Unis, dont beaucoup se trouvent en Afrique.
Trump s’oppose depuis longtemps à ce programme et au tirage au sort, créé par le parlement américain.
Près de 20 millions de personnes se sont inscrites au tirage au sort de 2025, et plus de 131 000 ont été sélectionnées, y compris les conjoints.
Après avoir été tirés au sort, ils doivent passer par une vérification pour pouvoir entrer aux États-Unis, qui inclut une interview dans les consulats et les mêmes exigences que pour les autres candidats aux visas.
Les citoyens portugais n’ont obtenu que 38 places l’an dernier.
