Nouvelle semaine, nouveaux prix : Avez-vous vu ce qui est arrivé aux carburants ?

Nouvelle semaine, nouveaux prix : Avez-vous vu ce qui est arrivé aux carburants ?

La semaine a débuté avec une augmentation mixte des prix des carburants, conformément aux prévisions, d’après les prix moyens actualisés ce mardi par la Direction Générale de l’Énergie et de la Géologie (DGEG).

Le prix de l’essence simple 95 est passé de 1,704 euros par litre à 1,732 euros par litre entre vendredi et lundi, soit 2,8 centimes de plus.

Le prix du gazole simple a augmenté de 1,604 euros par litre à 1,609 euros par litre sur la même période, soit un demi-centime de plus.

Les prix moyens quotidiens, précisons-le, «sont calculés sur la base des prix communiqués par les stations-service, pondérés par les quantités vendues de la dernière période connue, en intégrant les remises pratiquées dans les stations-service comme les cartes flotte et autres».

Les prévisions indiquaient une augmentation d’un demi-centime pour le gazole et de trois centimes pour l’essence.

Quel est le cours du pétrole sur les marchés internationaux ?

Le cours du baril de Brent pour livraison en janvier a clôturé la session de vendredi sur le marché à terme de Londres en forte hausse de 2,19%, à 64,39 dollars.

Le brut de la mer du Nord, référence en Europe, a terminé la session à l’Intercontinental Exchange avec un prix de 1,38 dollar au-dessus des 63,01 avec lesquels il avait clôturé les transactions jeudi.

Malgré une semaine très volatile, au cours de laquelle il a atteint des niveaux bas depuis le 21 octobre, le Brent a terminé avec une valorisation de 1,19% par rapport à la précédente.

Le cours a augmenté de plus de 2% vendredi après que l’on a su que le port de Novorossiisk, dans le sud-ouest de la Russie, avait suspendu ses exportations de pétrole, suite à une attaque ukrainienne, ravivant les craintes des investisseurs quant à d’éventuelles interruptions dans l’approvisionnement en pétrole russe.

Le port de Novorossiisk est central dans l’infrastructure énergétique russe, car il exporte 2% de l’offre mondiale, soit l’équivalent de 2,2 millions de barils par jour.

La hausse des ventes d’essence compense la baisse du gazole jusqu’en septembre

La consommation de combustibles liquides est restée stable jusqu’en septembre par rapport à la même période en 2024, augmentant de 0,2% pour atteindre 4.364 milliers de tonnes, avec les ventes d’essence surpassant la baisse du gazole routier, selon les données du secteur.

Au cours des neuf premiers mois de cette année, les ventes cumulées de combustibles liquides ont représenté 4.364 milliers de tonnes, contre 4.357 milliers de tonnes sur la même période de l’année dernière, selon les données publiées lundi par les Entreprises Portugaises de Combustibles et Lubrifiants (Epcol).

Produit par produit, l’essence a enregistré une augmentation des ventes de 7,3%, atteignant 1.016 milliers de tonnes, annulant la baisse de 62 milliers de tonnes (1,8%) dans le gazole routier, qui s’est élevé à 3.348 milliers de tonnes.

En ce qui concerne les gaz liquéfiés, il y a eu une baisse cumulée de 4,7% au cours des trois premiers trimestres, atteignant 326 milliers de tonnes.

L’autogaz est le seul produit de cette catégorie qui a augmenté, de l’ordre de 13,3% pour atteindre 46 milliers de tonnes, tandis que le butane (-11,9% pour 85 milliers de tonnes) et le propane (-5,0% pour 195 milliers de tonnes) ont enregistré des baisses.

Seulement au troisième trimestre de cette année, il y a eu une baisse en glissement annuel de 0,7%, à 1.530 milliers de tonnes, malgré une augmentation de 3,4% en séquentiel.

Entre juillet et septembre de cette année, 1.151 milliers de tonnes de gazole routier et 380 milliers de tonnes d’essence ont été vendues, représentant respectivement des variations annuelles de -3,0% et 7,1% et séquentielles de 1,1% et 10,8%.

Dans les gaz liquéfiés, il y a eu des baisses à la fois séquentielles (-11,8%) et annuelles (-3,5%), pour atteindre 96 milliers de tonnes.