« L’Union Européenne répondra certainement de manière unifiée et réagira avec prudence, fermeté et intelligence, notamment en évaluant également l’application de taxes excessives sur les produits des États-Unis, qui peuvent intensifier les mesures protectionnistes et avoir un effet contre-productif sur les prix de nos consommations intermédiaires », déclare Pedro Reis dans une réponse écrite envoyée à l’agence Lusa.
Pour le ministre de l’Économie, les nouvelles taxes annoncées par Donald Trump « ne sont pas une bonne nouvelle pour le monde », car « les guerres tarifaires créent de l’inflation, freinent la croissance et obligent à redessiner la chaîne internationale de production. »
« Leur impact est précisément le contraire de ce qui est souhaité : au lieu d’accélérer la compétitivité, l’innovation et la productivité, elles freinent ces mouvements parce qu’elles nuisent à la croissance économique », soutient le ministre.
Le Président des États-Unis a annoncé mercredi de nouvelles taxes américaines de 20 % sur les produits importés de l’Union Européenne, qui s’ajoutent aux 25 % sur les secteurs de l’automobile, de l’acier et de l’aluminium.
Les nouvelles taxes de Trump sont une tentative de faire croître l’industrie américaine tout en punissant les pays pour ce qu’il a décrit comme des années de pratiques commerciales déloyales. Elles ont été imposées par les États-Unis sur toutes les importations, avec des surtaxes pour les pays considérés comme particulièrement hostiles au commerce.
