Il s’agit d’une première nationale, 67 ans après la première de l’œuvre au Metropolitan Opera House, à New York.
Le scénario de l’opéra raconte l’attente de Vanessa, pendant 20 ans, pour un ancien amant et son grand amour, croyant qu’il reviendra, « et rend la famille otage de cette attente vaine, jusqu’à ce que, supposément, l’ancien amant revienne », mais il y a le doute de savoir si c’est vraiment lui « ou un imposteur qui se fait passer pour lui », selon une note de l’Opéra du Château qui coproduit ‘Vanessa’ avec le S. Luiz – Teatro Municipal.
« Vanessa va vouloir continuer à vivre dans une illusion – le piège qu’elle a elle-même créé pour fuir la réalité, ou va-t-elle enfin avoir le courage de faire face à la réalité ? », lit-on dans la même note.
L’opéra, en scène jusqu’à dimanche prochain, en plus de Catarina Molder et Ermin Asceric, comprend les performances de Beatriz Volante, Luís Rodrigues, Alexandra Calado, Tiago Amado Gomes, et du Chœur Operafest, accompagnés par l’Orchestre Philharmonique Portugais.
Dans le même communiqué, Catarina Molder fait un parallèle entre la thématique opératique de « Vanessa » et « la riche tradition portugaise de la saudade » qui « résonne profondément avec les thèmes de cet opéra, l’amour inaccessible ».
« Cet opéra a une intimité presque chambriste qui exige une authenticité émotionnelle brute plutôt que de l’artifice, permettant aux chanteurs de plonger dans les motivations subconscientes des personnages », affirme la soprano.
 
