Les principales mesures du OE2026 auront un impact de 695 millions : Quelles sont-elles ?

Les principales mesures du OE2026 auront un impact de 695 millions : Quelles sont-elles ?

Côté recettes, les mesures, qui comprennent l’actualisation du plafond du minimum de subsistance et la réduction supplémentaire du taux d’IRS, ont un impact de 336 millions d’euros.

Du côté des dépenses, avec des rubriques telles que les accords salariaux et le renforcement du Complément Solidaire pour les Personnes Âgées (CSi), les mesures représentent un coût de 1 031 millions d’euros.

Il est à noter que ce chiffre se compare à un impact budgétaire de 2,6 milliards d’euros des principales mesures de politique dans le Budget de l’État pour 2025, qui est plus modéré.

Le gouvernement a décidé de traiter diverses mesures en marge de l’OE2026, comme le paquet de logement et la réduction de l’IRC, afin que ce soit moins un « document de politiques publiques ».

  • Réduction de l’IRS et actualisation du minimum de subsistance coûtent 196 millions d’euros

La proposition de l’OE2026 introduit une réduction des taux d’IRS de 0,3 points de pourcentage entre le 1er et le 5e échelon, comme prévu depuis juillet, lorsque la réduction de l’IRS de 2025 a été approuvée par accord entre le PSD/CDS-PP et le Chega.

Cette réduction, qui laisse inchangés les taux des 1er, 6e, 7e, 8e et 9e échelons, coûte 111 millions d’euros, selon le rapport du budget.

De plus, il y a également l’actualisation du plafond du minimum de subsistance, qui est ancré à la somme annuelle du salaire minimum de 920 euros l’an prochain, avec un impact prévu de 85 millions d’euros.

  • Valorisations dans la fonction publique avec une dépense de 891 millions d’euros

Les dépenses de personnel, dictées par les principales mesures de politique, atteindront 891 millions d’euros, incluant 262 millions d’euros avec des accords salariaux avec certains groupes de professionnels de la fonction publique.

On compte également 512 millions d’euros découlant de l’augmentation prévue dans l’accord de revenus avec la fonction publique et 116 millions avec la rémunération minimale mensuelle garantie (salaire minimum), qui passera à 920 euros l’an prochain.

  • Augmentation du CSi coûte 140 millions

Le renforcement du Complément Solidaire pour les Personnes Âgées à hauteur de 40 euros, pour 670 euros, coûte 140 millions d’euros.

Le gouvernement s’est engagé à la convergence du CSi à 870 euros à la fin de la législature et a continué à augmenter cette prestation sociale, trajectoire qui se poursuit dans ce budget.

Le CSi est une aide mensuelle versée en argent aux personnes âgées en situation de pauvreté.

  • Réduction de l’IRC coûte 300 millions d’euros

La réduction du taux d’IRC a été traitée en marge de l’OE2026, au parlement, où elle a été approuvée dans son ensemble le 19 septembre, avant le début du débat budgétaire.

Bien que la discussion ait eu lieu en marge, l’impact budgétaire de la mesure entre dans l’OE2026, atteignant 300 millions d’euros.

Après une baisse de l’IRC cette année, de 21% à 20%, le taux baissera à 19% l’an prochain. Pour 2026, il existe également un allègement du taux qui s’applique aux Petites et Moyennes Entreprises (PME) et aux entreprises de petite et moyenne capitalisation sur les premiers 50 000 euros de la base imposable de 16% à 15%.

  • Augmentation des salaires génère plus de recettes d’IRS et de contributions sociales

Le gouvernement compte sur l’augmentation des salaires l’an prochain pour stimuler les recettes d’IRS de 267 millions d’euros et de 341 millions d’euros de contributions sociales.

Dans l’accord signé avec les partenaires sociaux en octobre 2024, en ce qui concerne le référentiel pour l’augmentation globale des salaires, l’exécutif a maintenu les valeurs prévues dans l’accord signé par le gouvernement précédent (4,7% en 2025 et 4,6% en 2026).

  • Réversion du SIFIDE et suppression de l’exemption des biocarburants génère 224 millions

Le gouvernement prévoit un impact avec la suppression du système d’incitations fiscales à la recherche et au développement d’entreprise (SIFIDE) concernant les investissements en recherche et développement effectués par voie indirecte de 124 millions d’euros, ainsi qu’avec la fin de l’exemption des biocarburants de 100 millions.