Le sujet a été discuté jeudi lors d’une réunion du Conseil Métropolitain de Lisbonne, constitué des présidents des 18 municipalités de la région métropolitaine, qui ont pris une position commune contre ce phénomène, a indiqué aujourd’hui, dans un communiqué, l’AML.
Dans le communiqué, l’AML a affirmé que les élus locaux vont solliciter une audience auprès du Président de la République et une réunion avec le Gouvernement, en raison de « l’aggravation de la précarité du logement, stimulée par l’intensification de la crise du logement et la résurgence de ce phénomène d’autoconstruction informelle sur des terrains publics et privés ».
Dans leur position commune, les maires soutiennent qu’il est « impératif d’analyser toutes les solutions potentielles pour atténuer le phénomène des constructions illégales », sous peine que l’AML se retrouve à nouveau avec « des situations comme celles vécues dans les années 1990 ».
Les municipalités considèrent que, « malgré le travail effectué par les autorités locales dans ce domaine », « l’augmentation généralisée des prix sur le marché immobilier et les difficultés des personnes à accéder ou à maintenir un logement compromettent sérieusement le droit au logement ».
Selon le communiqué, les élus ont également abordé la compétitivité de la région et la promotion des investissements à l’échelle métropolitaine, sur la base d’une étude, et ont conclu que « la région a besoin d’un développement plus robuste et durable, et que ce développement est une contribution importante pour l’ensemble national ».
Les dirigeants se sont unis « de manière consensuelle sur la nécessité de consolider une approche métropolitaine pour la promotion et l’attraction de l’investissement direct étranger ».
L’AML est composée de 18 municipalités des rives nord et sud du fleuve Tage, à savoir Alcochete, Almada, Amadora, Barreiro, Cascais, Lisbonne, Loures, Mafra, Moita, Montijo, Odivelas, Oeiras, Palmela, Seixal, Sesimbra, Setúbal, Sintra et Vila Franca de Xira.
