« Avec cet accord, nous créons également des conditions pour approfondir l’échange d’expériences en matière de supervision des institutions financières et du marché des capitaux, en mettant l’accent sur la supervision conjointe, la supervision basée sur les risques émergents, y compris les services financiers numériques », a expliqué le gouverneur de la Banque du Mozambique, Rogério Zandamela, cité par une information de l’institution mozambicaine.
L’accord de coopération et d’assistance technique entre les deux banques centrales a été signé samedi à Maputo, en marge des célébrations du 50ème anniversaire de la Banque du Mozambique. Selon Zandamela, il prévoit également le « partage des bonnes pratiques prudentielles et la réglementation des ‘fintechs' », le responsable précisant que la coopération s’étendra à d’autres domaines, tels que la gestion des fonds souverains et la transparence institutionnelle.
« Nous croyons que ce partenariat apportera des résultats concrets et des avantages mutuels pour faire face aux défis imposés à nos économies, ainsi que pour assurer le développement et le renforcement de nos systèmes financiers », a également détaillé le gouverneur.
Cette entente intervient à un moment où le Fonds Souverain du Mozambique, créé il y a un an et financé par les recettes du gaz naturel (similaire au Fonds Pétrolier du Timor-Leste, créé il y a 20 ans), est en cours d’opérationnalisation, après l’engagement conjoint de renforcer les liens de coopération bilatérale, manifesté par la banque centrale timoraise lors de la deuxième Conférence des Gouverneurs des Banques Centrales et des Cadres de la Zone Financière entre la Chine et les Pays de Langue Portugaise, qui s’est tenue à Macao en septembre 2024.
Pour le gouverneur de la Banque Centrale du Timor-Leste, Hélder Lopes, la formalisation de l’accord de Maputo représente une étape importante dans la coopération entre les deux banques centrales.
« Nous sommes ouverts à coopérer avec la Banque du Mozambique, tant dans le partage d’expériences concernant la gestion du Fonds Souverain, pour renforcer l’économie du pays, que dans d’autres matières d’intérêt », a souligné le gouverneur de la banque centrale timoraise, également cité dans l’information.
