Les autorités italiennes ont saisi 21 œuvres d’art attribuées à Salvador Dalí qui étaient prétendument des répliques, mardi.
Les œuvres associées au peintre surréaliste étaient exposées dans l’exposition ‘Salvador Dalí: Entre art et mythe’, dont l’inauguration a eu lieu la semaine dernière, au Palazzo Tarasconi, à Parme.
La police a confisqué des dessins, tapisseries et gravures après avoir mené, en janvier, une opération d’inspection de l’exposition, qui se tenait alors au Museo Storico della Fanteria.
“Lors de l’inspection, quelque chose semblait anormal. Nous avons réalisé que seules des lithographies, des affiches et des dessins de Dalí étaient exposés, avec quelques statues et autres objets, mais aucune peinture ou pièce significative. Il était difficile de comprendre pourquoi quelqu’un voudrait organiser une exposition d’œuvres de si faible valeur”, a déclaré l’agent en charge de l’enquête, Diego Poglio.
Arazzi, disegni, incisioni e oggetti attribuiti a Salvador Dalí esposti in una mostra a Parma. #Carabinieri #TPC sequestrano 21 opere ritenute false️ https://t.co/AMM7dkSfYC pic.twitter.com/m8BxLWIwV2
— Arma dei Carabinieri (@_Carabinieri_) October 1, 2025
Les autorités ont fait part de leurs soupçons à la Fondation Gala-Salvador Dalí, qui a révélé qu’elle n’avait pas été contactée par les organisateurs de l’exposition.
“Nous avons trouvé cela absolument étrange car si l’on veut organiser une exposition des œuvres d’un artiste, surtout un aussi important, on ne peut pas manquer de passer par la fondation qui gère la collection”, a indiqué le responsable.
Dans ce contexte, la police a envoyé des photographies des œuvres à la fondation, qui a convenu que “quelque chose n’allait pas” et a dépêché une équipe d’experts à Rome.
Poglio a toutefois souligné que l’enquête en est au stade préliminaire et que personne n’est soupçonné d’irrégularités, du moins pour l’instant.
L’exposition, qui comprenait environ 80 œuvres d’art, a été présentée dans la capitale italienne de janvier à juillet. Elle a ensuite rouvert à Parme, le 27 septembre, et doit rester en exposition jusqu’au 1er février de l’année prochaine.