Gonzalo Celorio, né à Mexico City en 1948, possède, selon le jury du prix, une « œuvre exceptionnelle », avec « une voix littéraire d’une remarquable élégance et profondeur réflexive » consolidée sur cinq décennies.
La décision du jury a été annoncée aujourd’hui à Madrid, comme à l’accoutumée, par le ministre de la Culture d’Espagne, Ernest Urtasun, qui a souligné que l’écrivain mexicain a également contribué « de manière profonde et durable » à l’enrichissement de la langue espagnole.
Gonzalo Celorio conjugue dans son œuvre « la lucidité critique avec une sensibilité narrative qui explore les nuances de l’identité, l’éducation sentimentale et la perte », a ajouté Ernest Urtasun.
En Portugal, ses livres ‘E que ribombe nos seus centros a terra’, traduit par Jorge Fallorca (Teorema, 2002), et ‘Três lindas cubanas’, avec traduction de Margarida Amado Acosta et révision de Carlos Pinheiro (Quetzal, 2009), ont été publiés, selon les catalogues de la Bibliothèque Nationale du Portugal.
Celorio a été invité à des festivals littéraires portugais tels que Correntes d’Escritas, à Póvoa de Varzim, et LeV – Literatura em Viagem, à Matosinhos, accompagnant la parution de ‘Três lindas cubanas’.
Le Prix Cervantes, d’une valeur de 125 mille euros, est remis annuellement le 23 avril, journée du livre en Espagne et anniversaire de la mort de Miguel de Cervantes.
