« Nous avons de bonnes nouvelles du point de vue de l’exécution budgétaire, un excédent robuste« , a déclaré le ministre des Finances lors d’une conférence de presse à Lisbonne. « L’économie portugaise est robuste, en croissance, crée des emplois, augmente les salaires, et le secteur public bénéficie d’une position budgétaire confortable », a-t-il souligné.
Le ministre des Finances a également laissé la porte ouverte à de nouvelles mesures : « Nous avons maintenant la marge pour proposer de nouvelles mesures qui n’étaient pas possibles il y a un an« , a-t-il affirmé, tout en précisant que l’excédent « ne se reporte pas d’une année à l’autre, mais a permis une réduction plus marquée de la dette publique par rapport aux prévisions ».
En ce qui concerne les impôts, bien que les données montrent une augmentation de la charge fiscale en 2024, le ministre souligne que la majorité des mesures mises en œuvre, notamment en matière d’IRS, « prendront effet en 2025 et non en 2024 ».
Les mesures déjà mises en œuvre « réduisent l’IRS des ménages de 1,8 milliard d’euros » et l’engagement était une réduction de 3 milliards, de sorte que le gouvernement a déjà rempli deux tiers de sa promesse, a-t-il déclaré.
« Dans la révision du programme électoral, nous examinerons la charge fiscale, et nous continuerons à viser à réduire de plus en plus la charge fiscale, principalement sur les ménages et aussi sur les entreprises, et nous procéderons à une mise à jour des mesures du point de vue fiscal », a-t-il indiqué.
Miranda Sarmento souligne que l’excédent a dépassé les attentes du gouvernement en raison de la « performance de l’économie portugaise« .
(PIB), en comptabilité nationale, supérieur aux 0,4% estimés par le gouvernement, selon les données publiées aujourd’hui par l’Institut National de Statistique (INE).
« Le solde positif des Administrations Publiques (AP), en pourcentage du PIB, s’est établi à 0,7% au cours de l’année se terminant au 4e trimestre de 2024, égal à celui observé au trimestre précédent (1,2% en 2023) », peut-on lire dans les Comptes Nationaux Trimestriels par Secteur Institutionnel.
Cette évolution trimestrielle est due à une augmentation des dépenses (0,9%) identique à celle des recettes (0,9%). Dans les finances de l’État, il convient de noter que les recettes courantes ont augmenté de 1,3%, ce qui « reflète des augmentations de toutes ses composantes, à l’exception des impôts sur le revenu et le patrimoine (-2,2%) », en raison de l’application des nouvelles grilles de retenue à la source de l’IRS.
Du côté des dépenses, l’INE a souligné l’augmentation de 2,1% des dépenses courantes et une diminution de 11,1% des dépenses en capital.
[Mise à jour de la nouvelle à 14h05]