« Dans le contexte actuel, des milliers de professionnels se sont engagés sans interruption dans la lutte et le soutien aux populations », souligne le SinFAP, affirmant que ces professionnels « ont fait preuve d’un dévouement exemplaire » dans la lutte contre les incendies.
Selon le syndicat, cela concerne les assistants opérationnels, les assistants techniques, les assistants techniques supérieurs des services municipaux de protection civile, ainsi que les « opérationnels des différentes forces impliquées dans la lutte » contre les incendies, « ainsi que ceux qui opèrent les télécommunications d’urgence et assurent des actions de contrôle et de sécurité ».
« Cependant, il est important de souligner que beaucoup de ces professionnels ont déjà atteint la limite légale de 60% de travail supplémentaire mensuel, prévue par la loi, sans que jusqu’à présent, le gouvernement n’ait émis les déclarations successives de situation d’alerte qui légitimeraient un cadre exceptionnel », précise le communiqué.
En ce sens, et de manière « exceptionnelle », le syndicat défend que « le travail supplémentaire réalisé soit reconnu à 100% » pour ces professionnels, « sans préjudice de la limite mensuelle établie ».
Selon le syndicat, cette reconnaissance serait « juste » et « un signe clair de valorisation pour ceux qui, chaque jour, se trouvent en première ligne, garantissant la sécurité et la protection de la population ».
Le Portugal continental a été touché par de multiples incendies ruraux depuis juillet, surtout dans les régions Nord et Centre, dans un contexte de températures élevées qui a conduit à la déclaration de la situation d’alerte depuis le 2 août.
Les incendies ont causé la mort de deux personnes, dont un pompier, et plusieurs blessés, la plupart sans gravité, et détruit totalement ou partiellement des maisons de première et deuxième résidence, ainsi que des exploitations agricoles et des zones forestières.
Le Portugal a activé le Mécanisme Européen de Protection Civile, dans le cadre duquel deux avions Fire Boss sont arrivés pour renforcer la lutte contre les incendies.
Selon des données officielles provisoires, jusqu’au 19 août, plus de 201 000 hectares ont brûlé dans le pays, soit plus que la surface brûlée au cours de toute l’année 2024.