Le Portugal participe à un projet pour la détection précoce du cancer de l’ovaire.

Le Portugal participe à un projet pour la détection précoce du cancer de l'ovaire.

Inauguré il y a une semaine dans la capitale grecque, Athènes, le projet regroupe 28 partenaires de 12 pays, dont 10 États membres de l’Union européenne, Royaume-Uni et Canada, visant à « combler les lacunes actuelles dans l’approche du cancer de l’ovaire héréditaire en promouvant l’évaluation avancée des risques et de nouvelles stratégies de détection précoce », indique un communiqué de l’IPO de Lisbonne.

L’institution recevra 1,3 million d’euros pour « valider de nouveaux outils de détection précoce du cancer de l’ovaire, le plus meurtrier des cancers féminins ».

Le Portugal sera l’un des pays, aux côtés du Royaume-Uni, Lituanie, Tchéquie et Grèce, où seront validées des technologies « hautement précises et faciles à utiliser » pour la détection précoce du cancer de l’ovaire.

Toujours au Portugal, tout comme en Tchéquie, Grèce et Lituanie, l’évaluation du risque de la maladie sera effectuée en routine.

Coordonné par l’Institut de Communication et de Systèmes Informatiques de Grèce, le projet s’étend sur une période de quatre ans avec un budget total de 13,2 millions d’euros, financé par des fonds communautaires.

Selon l’IPO de Lisbonne, environ 570 cas de cancer de l’ovaire sont diagnostiqués chaque année au Portugal, la majorité à un stade tardif.

« Malgré les progrès de la médecine, la détection tardive et les faibles taux de survie constituent toujours un obstacle à l’amélioration des résultats pour les patientes, ce qui se traduit par des niveaux croissants d’incidence et de mortalité », souligne le communiqué de l’IPO de Lisbonne.

Citée dans le communiqué, la directrice de l’Oncologie Médicale de l’IPO de Lisbonne, Fátima Vaz, souligne que le projet, dont elle est la coordinatrice clinique, « soutient des objectifs essentiels » comme la généralisation de l’accès aux tests génétiques pour le cancer de l’ovaire héréditaire dans toute l’Europe.

« Il est vital d’évaluer cliniquement des méthodes prometteuses de détection précoce pour les femmes à risque de cancer de l’ovaire », plaide-t-elle.