Le député António Filipe a utilisé, ce mercredi, les réseaux sociaux pour s’exprimer sur l’interview avec le secrétaire général du Parti Communiste Portugais (PCP), Paulo Raimundo, qui a déjà suscité
« Il est important que tous les démocrates comprennent que l’attaque contre le PCP sous forme d’interview sur la RTP fait partie d’une offensive mondiale contre la démocratie en cours », a-t-il écrit sur le réseau social X (ancien Twitter).
En se référant à une œuvre de Martin Niemöller, qui remonte au fascisme ressenti en Europe pendant l’Allemagne nazie, António Filipe a conclu : « D’abord ils attaquent les communistes… »
Il est important que tous les démocrates comprennent que l’attaque contre le PCP sous forme d’interview sur la RTP fait partie d’une offensive mondiale contre la démocratie en cours. D’abord ils attaquent les communistes…
— Antonio Filipe (@AntonioFilipe) 26 mars 2025
Il convient de noter que Paulo Raimundo a été interviewé lundi dans le cadre des élections législatives, mais au cours de l’interview, le sujet de la guerre en Ukraine a été abordé pendant environ dix minutes. Après ce moment que le PCP a qualifié de « provocation », le parti a annoncé son intention d’entreprendre des actions légales.
« Face à la provocation qui a eu lieu sur la RTP, le PCP utilisera tous les moyens légaux. Le fascisme et la guerre savent qu’ils ont un ennemi dans la fermeté du PCP », peut-on lire dans une publication faite lundi.

Celle qui était la quatrième d’une série d’interviews de la RTP avec les dirigeants des partis représentés au parlement, dans le cadre des élections législatives, a fini par générer de nombreuses critiques sur les réseaux sociaux, notamment de la part de figures communistes, car elle s’est centrée sur la guerre en Ukraine.
Notícias ao Minuto | 23:57 – 24/03/2025
Le Président de la République, Marcelo Rebelo de Sousa, a annoncé que les élections législatives anticipées auront lieu le 18 mai, à la suite de la crise politique ayant conduit à la démission du Gouvernement AD, qui a vu sa motion de confiance rejetée au parlement.