« Nous avons ajouté 12 nouveaux périmètres urbains, deux nouveaux rassemblements ruraux et 90 zones de construction dispersées. C’est un pas important pour attirer l’investissement privé et créer des emplois », a souligné João Leite.
Dans une déclaration à l’agence Lusa, l’autarca a qualifié le nouveau PDM de « stratégique » et a souligné l’augmentation des zones dédiées aux activités économiques et industrielles ainsi que les zones de « construction dispersée ».
« Ce fut un processus long mais stratégique. Depuis que j’ai pris mes fonctions comme président, j’ai défini que nous devions finaliser le PDM une bonne fois pour toutes (…) Avec cette révision, nous allons créer de nouveaux agglomérats, non seulement en termes d’opportunités pour construire des logements, mais aussi de nouvelles zones pour attirer des investissements privés dans de nouvelles industries », a-t-il déclaré.
Révélant que la commune a déjà attiré 414 millions d’euros en investissements privés, montant qu’il considère comme « historique », João Leite espère que ce chiffre augmentera avec l’entrée en vigueur du nouveau plan.
Le président de la mairie a également admis qu’une nouvelle révision pourrait avoir lieu dès 2026.
Également dans une déclaration à Lusa, la coordinatrice du projet d’élaboration du nouveau PDM a expliqué que le précédent, datant de 1995, « ne reflétait plus la réalité du territoire » et présentait des « incohérences vis-à-vis de l’évolution démographique et économique de la commune ».
La nouvelle version permet maintenant de délimiter les « regroupements ruraux, zones de construction dispersée et périmètres urbains », ce qui, selon l’architecte Catarina Santos Pires, « uniformise le territoire et crée des conditions pour attirer des investissements dans des domaines tels que la logistique, le commerce et les services ».
« La tendance de ce nouveau PDM est de permettre la création de nouveaux investissements et d’offrir des conditions de logement. Notre PDM a également pris en compte la population existante, car la population a augmenté et ces agglomérats n’étaient pas délimités », a-t-elle déclaré.
D’après le rapport technique de l’autarcie sur le nouveau PDM, auquel Lusa a eu accès aujourd’hui, le document a défini sept piliers stratégiques pour le développement de la commune, parmi lesquels figurent la valorisation de la position géographique de Santarém, l’accent sur la formation et l’innovation agro-élevage, la promotion touristique et la consolidation de la commune comme base logistique régionale.
« Santarém misera sur ses ressources, sa culture et son urbanité pour s’affirmer comme une commune compétitive, attractive et innovante et pour accentuer sa vocation de centre agricole et touristique national », lit-on dans le rapport.
Selon le document, la mairie a décidé de lancer le processus de révision du PDM le 5 août 2002, mais a été conditionnée par plusieurs facteurs, parmi lesquels « les diverses modifications législatives et la mise à jour des plans territoriaux de hiérarchie supérieure ayant un impact direct sur le plan municipal ».
Le rapport ajoute également que, pendant la phase de discussion publique, réalisée en 2023, 462 participations ont été reçues, dont 37,7 % ont été acceptées totalement ou partiellement.
Le Plan a déjà été approuvé par l’assemblée municipale.