Le ministère de l’Éducation désigne Jorge Ventura comme recteur intérimaire de l’UTAD.

Le ministère de l'Éducation désigne Jorge Ventura comme recteur intérimaire de l'UTAD.

Dans un communiqué, le ministre de l’Éducation, de la Science et de l’Innovation, Fernando Alexandre, a annoncé que Jorge Ventura est vice-recteur de l’UTAD, à Vila Real, et a rappelé que l’académie transmontana « traverse actuellement une grave crise institutionnelle, à la suite de la vacance du poste de recteur et de l’impossibilité de fonctionnement du Conseil Général, ce qui compromet le bon fonctionnement de l’institution, situation qui ne peut être surmontée dans le cadre de son autonomie ».

Il s’agit d’une désignation provisoire qui restera en vigueur jusqu’à la recomposition du Conseil Général et la subséquente élection et prise de fonction du Recteur de l’UTAD.

Le recteur de l’UTAD, Emídio Gomes, a démissionné la semaine dernière pour assumer la présidence de la Metro do Porto.

Emídio Gomes avait déjà décidé de ne pas se représenter pour un second mandat, mais une impasse dans la composition du Conseil Général empêche, depuis mars, l’élection du prochain recteur de l’université.

« Face à l’impossibilité de résoudre ce blocage et, après l’audition du Conseil Coordinateur de l’Enseignement Supérieur (CCES), une intervention tutélaire exceptionnelle, limitée dans le temps et dans la portée, s’impose, qui respecte l’autonomie culturelle, scientifique et pédagogique de l’UTAD, et qui vise exclusivement à garantir la continuité de la gouvernance universitaire jusqu’au rétablissement de la normalité institutionnelle », ajoute le communiqué diffusé par le Ministère de l’Éducation.

En conséquence et en vertu des articles 150 et 152 du Régime Juridique des Institutions d’Enseignement Supérieur (RJIES), le ministre de l’Éducation, de la Science et de l’Innovation a décidé de désigner aujourd’hui Jorge Ventura comme recteur intérimaire de l’UTAD, expliquant que ce dernier a « des fonctions limitées à la gestion courante et nécessaire au bon fonctionnement de l’université, devant s’abstenir de prendre des mesures susceptibles de conditionner la future gouvernance ».

En cas de grave crise institutionnelle, qui ne peut être résolue dans le cadre de l’autonomie institutionnelle, il appartient au Gouvernement, sur décision motivée du ministre de l’Éducation et après consultation du CCES, d’adopter des mesures appropriées, exceptionnelles et temporaires, destinées à assurer la continuité de la gouvernance.

L’arrêté de désignation a été envoyé pour publication au Journal Officiel.

La composition du Conseil Général, organe qui élit le recteur, est incomplète car, en mars, la méthode de vote des membres cooptés, à main levée et vote de départage de la présidente intérimaire de cet organe, a été contestée en justice.

La semaine dernière, le Tribunal Central Administratif du Nord a rejeté la méthode de vote adoptée et a imposé la réouverture de la procédure de cooptation par vote secret et délibération à la majorité absolue des conseillers élus, conformément au règlement interne du Conseil Général.