Le gouvernement reprend les réunions avec les syndicats de la fonction publique le 15 octobre.

Le gouvernement reprend les réunions avec les syndicats de la fonction publique le 15 octobre.

La réunion se déroule à la suite de la soumission du projet de budget de l’État pour 2026 (OE2026), qui doit être présenté à l’Assemblée de la République avant le 10 octobre.

La Frente Sindical, dirigée par le Sindicato dos Quadros Técnicos do Estado (STE), est la première à être reçue à 9h00, suivie de la Federação Nacional dos Sindicatos dos Trabalhadores em Funções Públicas e Sociais (Frente Comum) à 10h30, et de la Federação dos Sindicatos da Administração Pública e de Entidades com Fins Públicos (Fesap) à 12h00.

Il s’agit de la deuxième réunion dans le cadre des négociations sur la mise à jour générale des salaires pour 2026. Le 26 septembre, la secrétaire d’État à l’Administration Publique, Marisa Garrido, avait proposé aux syndicats une extension de l’accord de valorisation en vigueur, jusqu’à la fin de la législature actuelle, c’est-à-dire jusqu’en 2029, alors que l’accord actuel ne couvre que jusqu’en 2028.

Dans un communiqué publié après les réunions, le ministère des Finances a confirmé que la proposition initiale du gouvernement prévoit des augmentations de « 2,30 %, avec un minimum de 60,52 euros, pour l’année 2029, tout en maintenant les augmentations établies pour 2026, 2027 et 2028 ».

L’accord signé en novembre 2024 avec deux des structures syndicales de la fonction publique (la Fesap et Frente Sindical) prévoit des augmentations de 2,15 %, avec un minimum de 56,58 euros pour l’année prochaine.

Pour 2027 et 2028, l’accord prévoit des augmentations de 2,3 %, avec un minimum de 60,52 euros.

Dans la même note, le ministère des Finances a également indiqué que la proposition présentée aux syndicats de la fonction publique inclut « d’autres sujets importants », notamment « la révision du régime des indemnités de déplacement en vigueur, l’évolution et la révision du SIADAP, ainsi que du statut rémunérateur du personnel dirigeant », conformément aux mesures prévues dans le programme du gouvernement.

L’accord signé l’année dernière a mis à jour de 5 % la valeur des indemnités de déplacement pour cette année.

À l’issue du premier cycle de négociations, le secrétaire général de la Fesap a jugé la proposition du gouvernement « insuffisante », indiquant qu’il cherchera à l’améliorer, soit par des compléments, soit par l’augmentation de l’indemnité de repas.

La Fesap, affiliée à l’UGT, propose que le salaire de base dans la fonction publique soit porté à 973,41 euros en 2026 et une mise à jour minimale de 95 euros pour tous les travailleurs, ainsi qu’une augmentation de l’indemnité de repas à 10 euros par jour, exonérée d’impôts.

La Frente Sindical, dirigée par le STE, revendique quant à elle une augmentation salariale de 6,4 % pour tous les fonctionnaires en 2026 et une mise à jour de l’indemnité de repas à 12 euros.

De son côté, le coordinateur de la Frente Comum a annoncé une grève générale des travailleurs de l’administration publique pour le 24 octobre, si le gouvernement n’améliore pas la proposition de valorisation, qu’il juge inacceptable.

Cette structure, affiliée à la CGTP, exige une augmentation salariale de 15 % avec un minimum de 150 euros à partir du 1er janvier, ainsi que la mise à jour de l’indemnité de repas à 12 euros.