Dans un communiqué officiel publié mardi, il est question d’un « contrat de services pour réaliser les études de la section de l’Axe Atlantique O Porriño – Frontière portugaise, dans la province de Pontevedra », en Galice.
« L’objectif du contrat est de définir le tracé entre la section en cours d’analyse dans l’étude informative de la sortie sud de Vigo, actuellement en rédaction, et l’infrastructure que les administrations portugaises sont en train de définir au sud du fleuve Minho », précise le communiqué du ministère espagnol des Transports et de la Mobilité durable.
Une étude de faisabilité sera réalisée, « qui inclura une analyse préliminaire des alternatives, une étude de la demande et une analyse coût-bénéfice du point de vue socio-économique, pour appuyer la prise de décisions » et encore une étude informative, « intégrant l’analyse des différentes alternatives de tracé avec le niveau de détail nécessaire pour sa soumission à consultation publique, évaluation d’impact environnemental et son approbation ».
Le contrat, d’un montant de 835 000 euros, « comprend la prestation de services d’ingénierie (conseil et assistance) pour la réalisation des démarches susmentionnées de consultation publique et d’audience aux administrations, l’analyse des allégations et l’obtention, le cas échéant, de la Déclaration d’impact environnemental, jusqu’à l’approbation définitive de l’étude informative ».
Pour le ministère espagnol, cette étude « représente une nouvelle avancée dans la construction d’une connexion internationale stratégique pour la Galice, l’Espagne, le Portugal et l’Europe, en assurant la continuité de l’Axe atlantique à grande vitesse entre La Corogne et Lisbonne ».
L’étude, pour le gouvernement de Madrid, « réaffirme l’engagement » envers « la Galice et, en particulier, Vigo, dont l’amélioration de la connexion avec le réseau national à grande vitesse est en cours d’analyse, ainsi que des travaux techniques sur l’infrastructure dans la zone de Redondela ».
« Le début de cette étude informative est un nouveau pas pour stimuler les connexions ferroviaires entre l’Espagne et le Portugal, conformément à l’engagement soutenu par les deux pays lors du XXXVe Sommet luso-espagnol, célébré à Faro en octobre 2024 », précise le ministère dirigé par Óscar Puente.
Du côté portugais, on attend la soumission de l’étude préalable pour l’Évaluation de l’Impact Environnemental (EIE), que l’Infraestruturas de Portugal (IP) prévoit de réaliser encore cette année.
La première phase (Porto-Soure) de la ligne à grande vitesse au Portugal devrait être achevée en 2030, la deuxième phase (Soure-Carregado) étant prévue pour 2032, avec une connexion à Lisbonne assurée via la Ligne du Nord.
Quant à la liaison de Porto à Vigo, en Galice (Espagne), prévue pour 2032, elle comprendra des stations à l’Aéroport Francisco Sá Carneiro, Braga, Ponte de Lima et Valença (district de Viana do Castelo).
Au total, selon le précédent gouvernement, les coûts de l’investissement dans l’axe Lisbonne-Valença s’élèveraient à environ sept à huit milliards d’euros.