Le délai pour payer l’Adicional au IMI commence aujourd’hui et dure jusqu’à fin septembre.

Le délai pour payer l'Adicional au IMI commence aujourd'hui et dure jusqu'à fin septembre.

L’Acquisition du Surtaxe municipale sur les immeubles, connue sous le nom d’AIMI, est payée en une seule fois, au cours du mois de septembre.

Conformément au Code de l’IMI, le calcul de l’additionnel est effectué par l’Autorité fiscale et douanière (AT) en juin de l’année à laquelle l’impôt se rapporte, sur la « base des valeurs patrimoniales imposables des bâtiments » figurant dans les matrices cadastrales au 1er janvier.

Ensuite, le moment du paiement s’étend tout au long du mois de septembre, qui commence aujourd’hui.

Créée avec le Budget de l’État pour 2017 durant le premier gouvernement d’António Costa (PS), l’AIMI concerne les propriétaires ayant des biens immobiliers dont la somme de la valeur patrimoniale imposable (VPT) dépasse les 600 000 euros.

L’AIMI s’applique aux bâtiments urbains (y compris les terrains à bâtir). Toutefois, les biens immobiliers classés comme « commerciaux, industriels ou à des fins de services » et « autres », ainsi que les « résidentiels » relevant du Programme de soutien à la location, en sont exclus.

Sont également exclus les biens immobiliers qui ont été exonérés l’année précédente ou n’ont pas été soumis au paiement de l’IMI.

Les taux varient en fonction de la nature des propriétaires, avec des valeurs différentes pour les particuliers et pour les entreprises.

Les pourcentages appliqués aux particuliers varient en fonction de la dimension patrimoniale. Le taux de l’AIMI sur le VPT des biens immobiliers qui dépasse les 600 000 euros et va jusqu’à un million d’euros est de 0,7 % ; si la valeur dépasse un million d’euros et est inférieure à deux millions, le taux est de 1 % ; s’il dépasse deux millions d’euros, le taux est de 1,5 %.

Les mêmes tranches s’appliquent aux biens détenus par des personnes morales affectés à l’usage personnel des titulaires du capital respectif, des membres des organes sociaux ou de tout organe d’administration, de direction, de gestion ou de surveillance, ou de leurs conjoints, enfants ou parents.

Le taux de l’AIMI pour les personnes morales est de 0,4 %, portant sur l’ensemble de la valeur patrimoniale des bâtiments urbains résidentiels et des terrains à bâtir.

Pour les bâtiments détenus par des entités situées dans des paradis fiscaux – où le régime fiscal est considéré comme plus favorable, selon la liste officielle des Finances -, le taux de l’AIMI est de 7,5 %. Cet alourdissement ne s’applique qu’aux entités et non lorsque la propriété appartient directement à des « personnes physiques », sauvegarde le Code de l’IMI.

L’AIMI est également payé par les héritiers (pour les biens détenus par des successions indivises).

Le prélèvement s’applique à l’ensemble de la succession ou, si les héritiers le souhaitent, à la part de chacun. Pour cela, il est nécessaire de communiquer cette intention à l’AT. L’option doit être indiquée par le chef de famille et confirmée par tous les héritiers, chaque année.

Les recettes de l’AIMI sont affectées par la loi au Fonds de Stabilisation Financière de la Sécurité Sociale (FEFSS).

Selon les statistiques publiées sur le portail des Finances, l’État a recueilli 154,52 millions d’euros en AIMI en 2024, soit 8,32 millions de plus qu’en 2023.

Le montant de la perception concerne 570 961 bâtiments, détenus par 93 516 propriétaires et avec une valeur imposable de 33 624,85 millions d’euros.

Des 154,52 millions versés à l’AT, 121,02 millions ont été payés par des personnes morales et 33,5 millions par des personnes physiques.