Dans des déclarations à l’agence Lusa, la directrice exécutive de l’Acibev, Ana Isabel Alves, a soutenu que la commercialisation du vin, ainsi que celle des vins mousseux, doit rester exempte de la Taxe sur les Boissons Alcoolisées et Non Alcoolisées (IABA).
Actuellement, la vente de vin est soumise à un taux de TVA de 13%, tandis que celle des vins mousseux est soumise à un taux de TVA de 23%.
Dans le cas des spiritueux, tels que les eaux-de-vie, le vin de Porto, le vin de Madère et le vin muscat, Ana Isabel Alves défend que les taxes actuelles ne doivent pas non plus être augmentées en 2026.
L’IABA sur les sangrias et autres boissons aromatisées fermentées est actuellement de 12,06 euros par hectolitre.
Les produits intermédiaires, comme les vins liquoreux, le vin de Porto et le vin de Madère, sont taxés à 87,92 euros par hectolitre, et les spiritueux à 1.602,51 euros par hectolitre.
La directrice exécutive de l’Acibev a également plaidé pour une réduction de la charge fiscale sur toutes les entreprises, y compris celles du secteur des boissons, en ce qui concerne l’Impôt sur le Revenu des Sociétés (IRC) et les surtaxes municipales et étatiques.