Dans un communiqué de presse, le Festival International du Film IndieLisboa a dévoilé aujourd’hui une partie de la programmation de sa 22e édition, prévue pour mai, notamment la section IndieMusic, dédiée à la musique et aux arts performatifs.
Cette année, l’IndieMusic « se distingue à nouveau par son hétérogénéité : dix films dont les textures sonores parlent à diverses géographies », de l’Afrique lusophone aux États-Unis, du Brésil à l’Espagne.
Parmi les films sélectionnés figure « Paraíso », un documentaire de Daniel Mota sur « la genèse et l’évolution de la culture rave portugaise, ainsi que son impact durable sur la musique électronique à l’échelle mondiale », avec des témoignages de DJ, producteurs, danseurs et promoteurs.
Catarina Alves Costa présentera un film sur le musicien capverdien Orlando Pantera (1067-2001), avec qui elle avait déjà tourné pour le documentaire « Mais Alma » (2001).
Le nouveau documentaire ravive l’héritage d’Orlando Pantera à travers des archives et des mises en scène musicales et présente « des interprétations contemporaines d’artistes comme Mayra Andrade et Princezito, démontrant son influence inspirante sur les musiciens d’aujourd’hui », indique le festival.
L’IndieLisboa proposera également le film « Filhos do Meio — Hip Hop à Margem », de Luís Almeida, sur l’histoire du rap de la rive sud du Tage et qui a également donné naissance à une exposition et à un livre.
D’autres films présents dans l’IndieMusic incluront « Milton Bituca Nascimento », de Flávia Moraes, à propos de la tournée d’adieu de ce musicien, « Sly Lives! (alias The Burden of Black Genius) », de Questlove, sur Sly Stone, l’une des figures essentielles du soul funk américain, et « La guitarra flamenca de Yerai Cortés », d’Antón Álvarez, qui marque les débuts à la réalisation du musicien espagnol C. Tangana.
Le festival a également révélé aujourd’hui, parmi d’autres points forts, la programmation de la section « Boca do Inferno », avec 15 films qui « offrent un large éventail : il y a des approches gore, des zombies, des jeux de silence et des ambiances plus comiques ».
Auparavant, le festival avait déjà annoncé une partie de la programmation de cette année, notamment une rétrospective du cinéma de la réalisatrice bulgare Binka Jeliaskova (1923-2011), qui fut un « épitomé de résistance et de lutte contre toutes les formes de répression », et un focus sur le Britannique Charlie Shackleton, dont l’œuvre se situe « à mi-chemin entre le cinéma et l’art performatif ».
Le Festival International du Film IndieLisboa se déroule du 1er au 11 mai dans plusieurs salles de la capitale, notamment à la Culturgest.
