Menzies a exprimé ce jeudi sa préoccupation concernant la grève des travailleurs de SPdH/Menzies (ancienne Groundforce), en jugeant que les services minimums sont insuffisants et que la grève intervient durant une période critique pour le tourisme national.
« Nous continuons à travailler en étroite collaboration avec nos clients, partenaires et autres entités pour atténuer l’impact de la grève et garantir la continuité des opérations. Des plans de contingence robustes ont été mis en œuvre, alignés sur les services minimums définis par le Conseil Économique et Social (CES), et dans le respect total des droits des travailleurs. Cependant, nous manifestons notre préoccupation quant au fait que les services minimums définis sont insuffisants, impactant une période critique pour le tourisme et pour l’économie nationale« , peut-on lire dans une note envoyée aux rédactions.
L’entreprise déplore « que les syndicats persistent à promouvoir une narration déformée, basée sur des allégations infondées et montrent un manque de disponibilité pour un dialogue juste et honnête ».
« Nous respectons entièrement l’Accord d’Entreprise (AE) en vigueur et continuerons d’être engagés sur ce principe », indique-t-elle également.
Dans la même note, l’entreprise affirme que son « objectif reste la prestation de services sûrs et efficaces, maintenant un environnement de travail ouvert et respectueux pour tous nos employés ».
« Nous déplorons également qu’une grève ait été convoquée sur la base d’arguments déformés et infondés, et appelons à un dialogue constructif, visant à éviter des perturbations inutiles pour les passagers en cette période de grande activité dans le secteur de l’aviation », conclut-elle.
En août, les périodes de grève sont prévues pour les 8 à 11, 15 à 18, 22 à 25 et du 29 août au 1er septembre.
Parmi les revendications des travailleurs, figurent la fin des salaires de base inférieurs au salaire minimum national, le paiement des heures de nuit, de meilleures conditions salariales et le maintien de l’accès au parking dans les conditions antérieures.
Cependant, dans la note envoyée à Notícias ao Minuto, l’entreprise affirme que « la rémunération minimale mensuelle garantie (RMMG) au Portugal est de 870€ » et que, « chez Menzies, la rémunération mensuelle brute pour les travailleurs en fonctions opérationnelles à temps plein intègre tous les composants fixes, atteignant ainsi la valeur légale de la rémunération minimale mensuelle garantie ».
En outre, elle assure que « les heures de nuit sont payées comme prévu dans l’Accord d’Entreprise ».
Elle indique également que le « modèle 4 jours de travail / 2 jours de repos (4/2) a été introduit pour favoriser le meilleur équilibre entre vie professionnelle et personnelle, ayant été convenu avec les syndicats. De plus, nos horaires visent à améliorer le bien-être des travailleurs, en réduisant le nombre d’heures consécutives de travail sans pause de 6 à 5 ».
Il y a deux semaines, vingt-deux départs et 14 arrivées prévues à l’aéroport de Lisbonne ont été annulés en raison de la grève des travailleurs de SPdH/Menzies (anciennement Groundforce), a déclaré une source syndicale à l’agence Lusa.
Le syndicaliste a souligné que les effets du conflit de travail, outre les 36 annulations et les retards de plusieurs vols, se ressentaient aussi sur le flux des bagages, dont beaucoup ont continué à s’accumuler.
« Il faudra au moins une semaine pour parvenir à rétablir la normalité concernant les bagages », a-t-il déclaré à l’époque.