La Polícia Judiciária (PJ) a arrêté un faux kinésithérapeute de 49 ans, accusé de viol et de harcèlement sexuel sur une jeune patiente de 24 ans, ainsi que d’usurpation de fonctions, lundi, dans un « établissement de santé et bien-être » à Oeiras.
Les crimes ont été commis entre décembre de l’année dernière et avril de cette année.
La victime, selon le communiqué de la PJ, souffrait de « problèmes articulaires/orthopédiques » qui ont nécessité son suivi lors de « séances de kinésithérapie ». Pendant les traitements, elle a été soumise à des « actes sexuels » qu’elle n’a pas pu empêcher ou même « manifester de résistance » en raison de son « immobilité tonique ».
La jeune femme a fini par déposer plainte à la Polícia de Segurança Pública (PSP) de Oeiras, qui a activé la PJ pour poursuivre l’enquête.
Suite à l’enquête, la PJ a exécuté lundi un mandat qui a conduit à l’arrestation du suspect, qui continuait à exercer les fonctions de kinésithérapeute dans l’établissement de santé « sans qualification pour cela ».
L’homme subira désormais son premier interrogatoire, au cours duquel il se verra notifier les mesures de coercition.
Il convient de rappeler que pour exercer légalement la profession de kinésithérapeute au Portugal, il est nécessaire de détenir un diplôme de l’enseignement supérieur dans ce domaine et d’être inscrit à l’Ordre des Kinésithérapeutes.
Actuellement, la licence en kinésithérapie dure quatre ans et inclut des stages curriculaires.
Le cours est disponible tant dans les universités publiques que privées et la liste complète des institutions proposant le cursus de kinésithérapie se trouve en ligne, sur le site de l’Ordre des Kinésithérapeutes.