Contactée par l’agence de presse Lusa sur le sujet, Ana Sousa Dias a déclaré avoir reçu « plus de 1 000 plaintes » et qu’elle était en train d’analyser le dossier, ainsi que la série d’entretiens incluant celui accordé par Paulo Raimundo à la RTP.
Une source officielle de l’Entité Régulatrice pour la Communication Sociale (ERC) a indiqué mardi à Lusa qu’elle avait reçu à cette date « une cinquantaine de signalements concernant l’interview du secrétaire général du PC au journal télévisé du 24 mars.
Les signalements « seront examinés par les services de l’entité, conformément aux dispositions prévues dans ses Statuts », a précisé la même source, ajoutant que « lorsqu’une décision sera prise à leur sujet, l’ERC procèdera, comme d’habitude, à leur divulgation publique sur son site internet ».
Le PCP a précisé mardi qu’il déposerait des plaintes auprès de l’ERC, de la Commission Nationale des Élections (CNE) et de la Commission de la Carte Professionnelle des Journalistes (CCPJ) en raison de la conduite de l’interview à la RTP avec le secrétaire général du parti.
Lundi, le Parti Communiste avait annoncé qu’il allait utiliser « tous les moyens légaux » contre la RTP, dénonçant avoir été ciblé par une provocation lors d’une interview de la chaîne publique avec le secrétaire général du parti, selon une publication sur le réseau social X.
Le secrétaire général du PCP a été interviewé lundi soir au journal télévisé dans le cadre des élections législatives anticipées, qui auront lieu en mai.
Au cours de l’interview, Paulo Raimundo a été interrogé à plusieurs reprises sur la position du PCP concernant l’invasion de l’Ukraine par la Russie, ce thème ayant dominé les dix minutes d’interview environ.
Le Président de la République, Marcelo Rebelo de Sousa, a annoncé que les élections législatives anticipées se tiendront le 18 mai, à la suite de la crise politique qui a conduit à la démission du gouvernement AD, après que sa motion de confiance ait été rejetée au parlement.