Créanciers d’Inapa votent mardi la vente de l’entreprise à un investisseur.

Créanciers d'Inapa votent mardi la vente de l'entreprise à un investisseur.
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Selon une source proche du dossier, le rapport a été ajouté aujourd’hui pour proposer aux créanciers une solution concrète pour l’avenir d’Inapa au Portugal, qui passera par la vente du projet à un investisseur national, permettant ainsi de garantir la pérennité du projet.

 

Les créanciers devraient accepter la proposition en question, qui résout les problèmes entourant Inapa, le groupe continuant ses activités normalement.

Selon l’annonce du jugement publiée sur Citius, en février, la réunion de l’assemblée des créanciers pour l’examen du rapport de l’administrateur de l’insolvabilité a été fixée à 10h30 le 1er avril (mardi). Un plan d’insolvabilité pourrait être approuvé, visant au remboursement des créances liées à l’insolvabilité, à la liquidation de l’actif et à sa répartition entre les titulaires de ces créances et le débiteur.

Le plan d’insolvabilité peut être proposé par l’administrateur de l’insolvabilité, le débiteur, toute personne responsable des dettes de l’insolvabilité, ou tout créancier ou groupe de créanciers représentant un cinquième du total des créances non subordonnées reconnues par le jugement de classement des créances.

En juillet de l’année dernière, la holding Inapa IPG a annoncé sa faillite en raison d’un « manque de trésorerie à court terme » de sa filiale Inapa Deutschland GmbH, d’un montant de 12 millions d’euros, pour lequel aucune solution n’a été trouvée.

Fondé en 1965 et leader au Portugal dans la distribution de papier et d’emballages, le groupe Inapa a pour principal actionnaire l’entreprise publique Parpública, avec 44,89 % du capital social.

En août, les Finances ont démis l’administration de Parpública, dirigée par José Realinho de Matos, et ont choisi Joaquim Cadete pour lui succéder.

Le départ a été justifié par une posture plus réactive que préventive de l’administration, ainsi que par le manque de fourniture d’informations en temps voulu au ministère, selon le Jornal de Negócios.