Confesse avoir tué le témoin qui l’a incriminé : « Je vivais sans vie ».

Confesse avoir tué le témoin qui l'a incriminé : "Je vivais sans vie".

« Je regrette et je demande pardon. C’était dans un moment de colère, de haine. Je n’avais pas de vie », a déclaré le prévenu, qui a commencé aujourd’hui à être jugé pour un crime d’homicide qualifié et deux tentatives de crime d’homicide qualifié.

 

Devant le collège de juges, le prévenu a justifié ce qu’il a considéré comme une « situation regrettable », se plaignant d’avoir été injustement condamné dans une procédure judiciaire où il répondait à un crime de vol qualifié.

« Pour moi, c’était très, très douloureux d’avoir été condamné pour un crime que je n’ai pas commis », a-t-il dit en pleurant.

Le prévenu a raconté que, le jour des faits, il a rencontré la victime pour lui demander d’authentifier sa signature sur un document où celle-ci affirmait le contraire de ce qu’elle avait dit au procès.

« Mon intention n’était pas de tuer. Je voulais juste qu’il dise la vérité. Tout le monde sait qu’il est venu mentir au tribunal », a-t-il affirmé.

Le prévenu a raconté que la victime a commencé à lui proférer des injures, offensant l’honneur de sa mère et, à ce moment-là, il est allé à sa voiture chercher un couteau et lui a donné plusieurs coups sur le corps : « J’étais en colère, plein de haine, je n’étais pas moi-même, je n’allais pas bien ».

Après cette situation, le prévenu s’est rendu au bureau d’un avocat impliqué dans le processus mentionné, où il a admis avoir allumé un engin pyrotechnique, affirmant que son objectif était seulement « de faire peur ».

L’affaire s’est déroulée le 24 mars 2023 et avait pour victime un témoin dans une procédure où le prévenu avait été condamné à sept ans de prison pour un crime de vol qualifié.

Le ministère public affirme que le prévenu, qui avait un mandat d’arrêt en suspens, a attendu l’offensé dans une rue à Espinhel et a exigé qu’il modifie son témoignage, mais comme il a refusé, il a pris un couteau et a donné au moins 20 coups sur le corps de la victime.

Juste après ces faits, le suspect s’est dirigé vers le bureau d’un avocat impliqué dans le processus, à Águeda, mais a trouvé la porte fermée. Il a alors décidé d’allumer les engins pyrotechniques qu’il avait avec lui ainsi que de l’essence et a provoqué une flamme, qui a entraîné un incendie se propageant dans tout le couloir de cet étage.

L’avocat que le prévenu voulait atteindre n’était pas sur place, mais s’y trouvait une collègue, qui a dû être assistée pour inhalation de fumée avec deux autres personnes.