Le collectif Climáximo a annoncé dans un communiqué que cette action s’est déroulée en parallèle avec des manifestations en Galice contre les importants incendies des dernières semaines au Portugal et en Espagne, dont la responsabilité incomberait, selon les activistes climatiques, aux entreprises de production de cellulose et aux sociétés de combustibles fossiles. Ils expriment leur « soutien à toutes les personnes qui luttent actuellement contre les flammes à mains nues ».
Les banderoles, placées par deux activistes de Climáximo, comportaient des images d’incendies forestiers et de pompiers en train de les combattre, ainsi que des phrases telles que « Ils ont déclaré la guerre à l’humanité et à la planète », « Ils nous tuent », « Ils incendient nos maisons » et « Ils mettent le feu à nos forêts ».
Lors de l’action du jour, le collectif accuse Navigator de « tuer, d’incendier des maisons et de mettre le feu à la forêt, dans une guerre ouverte contre l’humanité et la planète ».
Leonor Canadas, soutien du Climáximo et ingénieure agronome, déclare dans le communiqué que « les gouvernements, Navigator, Altri, Galp et EDP tuent et sacrifient chaque année des centaines de personnes, à travers des actions coordonnées et conscientes pour, d’une part, continuer à brûler des combustibles fossiles, entraînant l’augmentation des températures, et, dans le cas des celluloses, transformer la forêt en eucalyptus inflammable ».
« Tout cela pour maintenir leurs profits, dans un contexte d’inégalités croissantes entre ceux qui ont tout et toutes les autres personnes qui, chaque jour davantage, luttent pour survivre », affirme-t-elle, accusant « les gouvernements successifs » de persister à « faire diversion avec l’augmentation de mesures sécuritaires contre les incendiaires, ignorant tout le contexte dans lequel ces incendies se produisent ».
Selon l’activiste, tout cela se passe dans un « contexte de collapsus climatique, avec des vagues de chaleur et des sécheresses de plus en plus intenses et fréquentes, qui, combinées à l’abandon du milieu rural et à la monoculture de l’eucalyptus, transforment le territoire en une véritable bombe à retardement qui explose chaque été ». Elle considère que « l’industrie de la cellulose et les entreprises de combustibles fossiles, telles que Galp et EDP, enregistrent des profits records tandis que leurs émissions entraînent des records de température et la mort de milliers de personnes lors de vagues de chaleur ».
Le collectif appelle « toutes les personnes à Lisbonne et dans les autres villes à montrer qu’elles ne consentent pas à cette attaque contre les populations » et à rejoindre l’appel de l’initiative populaire ‘Urgence Forestière – Forêt du Futur’, en sortant dans la rue le 20 septembre pour une initiative visant à ‘Désinusiter, Décarboniser, Démocratiser’.