Le ministère de l’Agriculture est conscient des difficultés et de l’état des services qu’il a hérités et travaille à résoudre ces défis, a-t-il reconnu en réponse à Lusa.
Cependant, il a indiqué que la transition entre le Programme de Développement Rural (PDR) 2020 et le Plan Stratégique de la Politique Agricole Commune (PEPAC) est assurée.
Dans ce sens, il a garanti le respect des engagements pris par l’État envers les bénéficiaires concernant l’approbation des candidatures au PDR 2020.
En ce qui concerne la Demande Unique (PU), le gouvernement a reconnu qu’il s’agit d’un processus complexe et long, mais a déclaré que sa simplification est un objectif du ministère.
« Nous avons pour priorité de simplifier, débureaucratiser, accélérer les décisions et être plus proches des agriculteurs. Beaucoup de travail a déjà été fait, mais nous savons qu’il reste beaucoup à faire », a-t-il indiqué.
La Confédération des Agriculteurs du Portugal (CAP) a demandé ce jeudi une audience urgente avec le ministre de l’Agriculture et de la Mer pour exposer « l’incapacité flagrante » de gestion technique, opérationnelle et financière du PDR et de la Demande Unique.
Les agriculteurs demandent également l’adoption immédiate de politiques administratives pour résoudre les « contraintes et difficultés » des agriculteurs, critiquant le mauvais état de fonctionnement du ministère de l’Agriculture et de la Mer et l’incapacité de gestion de certains de ses responsables, sans préciser.
La CAP a déclaré dans un communiqué que les effets « de cette mauvaise gestion » ont généré des répercussions négatives pour les agriculteurs en premier lieu, mais aussi pour les contribuables en général.
En ce qui concerne le PDR 2020, la confédération dirigée par Álvaro Mendonça e Moura a précisé que plus de 255 millions d’euros sont engagés pour cette année, mais que, selon les informations fournies par l’autorité de gestion du Plan Stratégique de la Politique Agricole Commune (PEPAC), « il n’y a pas d’argent disponible pour les honorer ».
D’autre part, elle a défendu que le financement des projets ne peut pas passer par la création de lignes de crédit et que les paiements doivent être effectués en temps opportun, l’État devant assumer les éventuelles charges de son « incapacité de gestion ».
Quant à la PU 2025, la CAP a noté que cela a été marqué par une « succession incompréhensible de cafouillages, une opacité élevée et une incapacité notoire de gestion des procédures ».