Wall Street en hausse avec un record du Dow Jones et indifférente à la fermeture.

Wall Street en hausse avec un record du Dow Jones et indifférente à la fermeture.

Après une séance de hauts et de bas, l’indice sélectif Dow Jones Industrial Average a gagné 0,18% et a clôturé à un niveau inédit de 46 397,89 points, le Nasdaq technologique a avancé de 0,30% et le S&P500 élargi a progressé de 0,41%.

 

À l’approche de minuit, faute de loi budgétaire, même temporaire, l’État fédéral entrera dans une situation dite de « shutdown », où la plupart des services de l’État fédéral seront fermés.

« Même si cela ne constitue pas un événement macroéconomique majeur, cela causera toujours de la volatilité sur le marché, simplement parce que cela crée plus d’incertitude », a commenté Victoria Fernandez, de Crossmark Global Investments, à l’AFP.

Les investisseurs perdront de la visibilité sur l’état de l’économie, car les publications des organismes publics cesseront d’être diffusées.

Elles correspondent à des « statistiques essentielles qui influencent fortement les décisions de politique monétaire » de la banque centrale, a déclaré Jose Torres, de Interactive Brokers.

« Sans beaucoup de données, il est très difficile pour la banque centrale de prendre des décisions » sur le niveau des taux lors de la réunion d’octobre », a souligné Fernandez.

En conséquence, « les rapports de ce matin étaient très importants » a-t-elle ajouté.

Selon l’indicateur « Jolts », le nombre d’offres d’emploi aux États-Unis en août était de 7,227 millions, au-dessus des 7,200 millions attendus.

Un baromètre de l’association professionnelle Conference Board a révélé une baisse du moral des consommateurs, au niveau le plus bas depuis avril.

Aujourd’hui était le dernier jour du mois et du trimestre, ce qui entraîne des « repositionnements » des investisseurs, a indiqué Victoria Fernandez.

Après un mois de septembre ayant enregistré plusieurs records sur les indices boursiers, l’analyste a souligné que, récemment, les marchés « ont négligé » les « signaux d’alerte » concernant l’économie, préférant se concentrer sur la solidité des dépenses des ménages et sur les « prévisions de hausse des bénéfices ».