Les résultats définitifs de la séance indiquent que l’indice sélectif Dow Jones Industrial Average a reculé de 0,02 % et le Nasdaq technologique a baissé de 0,03 %, restant pratiquement stables.
Le S&P 500, plus large, a progressé de 0,03 % et est également resté pratiquement stable, mais a tout de même réussi à atteindre un record de clôture de 6 468,54 points.
« Tout est assez stable (…) ce qui est assez positif, compte tenu de l’ampleur de la baisse de l’IPP », a souligné Art Hogan, de B. Riley Wealth Management, à l’agence de presse France-Presse (AFP).
Les investisseurs ont réagi négativement au début des négociations de l’indice des prix à la production (IPP), qui a augmenté de 0,9 %, selon les données publiées aujourd’hui par le Département du Travail, après être resté stable en juin.
Il s’agit d’une augmentation bien supérieure à celle attendue par le marché, qui s’attendait à une hausse de 0,2 % des prix en juillet, selon les prévisions faites par MarketWatch.
En excluant les prix des aliments, de l’énergie et des services commerciaux, considérés plus volatils, l’augmentation des prix à la production reste significative, de l’ordre de 0,6 %.
C’est la hausse la plus marquée de l’indice sous-jacent depuis mars 2022, peu avant le pic d’inflation observé à l’été 2022 aux États-Unis.
« Les taux forcent les entreprises à augmenter les prix qu’elles pratiquent entre elles, ce qui finira par conduire à des prix plus élevés pour le consommateur », a noté Bill Adams, de la Comerica Bank.
De plus, « ce rapport est un autre facteur contre une réduction des taux » de la part de la banque centrale américaine, a souligné l’analyste.
La grande majorité des spécialistes attendent encore une réduction des taux lors de la prochaine réunion du Comité Fédéral du Marché Ouvert (FOMC), selon l’outil de suivi de la CME.
Mais de moins en moins de spécialistes prévoient de nouvelles réductions lors des réunions suivantes.
Selon Hogan, les investisseurs seront attentifs à la publication des chiffres des ventes au détail vendredi, qui pourraient ‘secouer’ Wall Street.
Sur le marché obligataire, à 20h15 (heure de Lisbonne), le rendement des obligations du gouvernement américain à 10 ans a fortement augmenté à 4,28 %, contre 4,23 % à la clôture de mercredi.
Les participants au marché continuent également de surveiller l’évolution des négociations commerciales, notamment avec certains des principaux partenaires commerciaux des États-Unis.
« La Chine est encore en pourparlers, tandis que le Mexique et le Canada sont dans une incertitude », a expliqué Hogan.
« Tant que nous n’aurons pas signé d’accords [avec ces pays], nous ne pourrons vraiment pas dire que nous avons terminé cette guerre commerciale », a ajouté l’analyste.
Sur le marché boursier, le géant des semi-conducteurs Intel a bondi de 7,38 % à 23,86 dollars, après que Bloomberg a rapporté que le gouvernement américain pourrait acquérir une participation dans l’entreprise.
Intel a terminé 2024 avec de meilleurs résultats que prévu, mais la perspective a été jugée très faible par le marché.