Les résultats de la séance indiquent que l’indice sélectif Dow Jones Industrial Average a perdu 0,55%, le technologique Nasdaq a reculé de 0,82% et le S&P500 élargi s’est dévalorisé de 0,69%.
La place boursière « a replongé dans la confusion générale » entourant la politique commerciale des États-Unis, a commenté Art Hogan, de B. Riley Wealth Management, dans des déclarations à l’AFP.
Dans ce qui constitue une défaite significative pour Donald Trump, une cour d’appel fédérale a jugé vendredi qu’une grande partie des tarifs douaniers qu’il a imposés étaient illégaux. Sont exclues de cette considération les industries telles que l’automobile, l’acier, l’aluminium et le cuivre.
Trump a déjà réagi en annonçant qu’il ferait appel à la Cour suprême.
Cet « obstacle » a miné les indices boursiers, « après quatre mois consécutifs de rendements positifs », a-t-il ajouté.
Le retour de l’incertitude et les inquiétudes quant aux finances publiques se sont également reflétés sur le marché de la dette américaine.
Le rendement des obligations de la dette fédérale à 10 ans a atteint aujourd’hui plus de 4,30%, après les 4,24% de clôture la veille, pour s’établir à 4,27% vers 21h20 à Lisbonne.
Plus une obligation est recherchée, plus son rendement baisse. Inversement, lorsque la dette d’un État est considérée comme plus risquée, son taux augmente.
Parmi les indicateurs, celui relatif à l’activité industrielle aux États-Unis a montré la poursuite de la baisse en août, pour le sixième mois consécutif, selon l’indice ISM, connu aujourd’hui.
Au cours de la semaine, plusieurs rapports sur l’emploi aux États-Unis seront publiés.
Ces informations « seront certainement prises en compte par la Réserve fédérale lorsqu’elle prendra la décision » de baisser son taux d’intérêt de référence, lors de la réunion prévue pour la fin septembre, a souligné Hogan.
Le président de la banque centrale, Jerome Powell, s’est récemment inquiété de l’évolution du marché du travail.
Parmi les entreprises cotées, les analystes de Briefing.com ont souligné une « faiblesse persistante » parmi les méga-capitalisations.
Les dites Sept Magnifiques, surnom des principaux conglomérats du secteur technologique, ont toutes clôturé en perte, telles que Nvidia (-1,97%), Microsoft (-0,31%) ou Meta (-0,49%).