Les résultats définitifs de la séance indiquent que l’indice sélectif Dow Jones Industrial Average a perdu 0,14 %, le Nasdaq technologique a reculé de 0,65 % et le S&P 500, plus large, a reculé de 0,49 %.
Le marché « lutte pour trouver une direction », a souligné Adam Sarhan de 50 Park Investments à l’agence France-Presse (AFP).
Sarhan a néanmoins souligné que « après une forte hausse, il est normal (…) de voir le marché stagner un peu en attendant le prochain catalyseur de hausse ».
Les investisseurs n’ont pas apprécié l’enquête mensuelle de l’association commerciale ISM publiée aujourd’hui. L’indice qui mesure l’activité dans le secteur des services s’est fixé à 50,1 % en juillet, contre 50,8 % en juin, proche de la limite de 50 %, ce qui indique une contraction de l’activité.
« La principale conclusion de ce rapport est qu’il reflète un ralentissement de la croissance dans le plus grand secteur du pays, accompagné d’une contraction plus rapide de l’emploi et d’une accélération des augmentations de prix », observent les analystes de Briefing.com.
« Nous observons que la situation économique change », a indiqué Adam Sarhan, ce qui préoccupe les participants du marché.
Vendredi, les données officielles ont montré une détérioration des conditions du marché du travail aux États-Unis au cours des derniers mois.
Sur le marché obligataire, le taux du titre américain à 10 ans a légèrement augmenté vers 20h10, à 4,20 %, contre 4,19 % à la clôture de la veille.
En même temps, les investisseurs continuent de suivre l’évolution des tarifs, avant leur entrée en vigueur prévue pour jeudi.
Le président des États-Unis a aujourd’hui haussé le ton contre l’Inde, qu’il critique pour acheter du pétrole russe, et contre le secteur pharmaceutique, affirmant que de nouveaux tarifs peuvent être annoncés rapidement, à un niveau supérieur à celui précédemment prévu.
Après plusieurs accords signés ces derniers jours, les produits de l’Union européenne (UE), du Japon et de la Corée du Sud seront taxés à 15 %, et ceux du Royaume-Uni, à 10 %. L’Indonésie, à 19 %, et le Vietnam et Taïwan, à 20 %.
« Tout peut arriver » avant l’échéance, a averti Sarhan.
En outre, le marché boursier américain continue de digérer un « volume significatif » de résultats d’entreprises, ont observé les analystes de Briefing.com.
La société pharmaceutique américaine Pfizer (+5,12 %, à 24,73 dollars) a bénéficié des résultats du deuxième trimestre qui ont dépassé les attentes, impulsés en particulier par son vaccin et son traitement contre la covid-19, ainsi que par ses médicaments oncologiques.
Le géant des semi-conducteurs Intel a gagné du terrain (+3,54 % à 20,19 dollars), malgré la baisse de la Fitch Ratings.
Les résultats de Disney et de McDonald’s seront publiés mercredi.