Les résultats de la session indiquent que l’indice sélectif Dow Jones a progressé de 1,36 %, atteignant 46 108,00 points, le Nasdaq technologique a augmenté de 0,72 %, atteignant 22 043,07 unités, et le S&P500 élargi a gagné 0,85 %, atteignant 6 587,47 points.
« Les investisseurs ont poussé un soupir de soulagement », a commenté Adam Sarhan, de 50 Park Investments, dans une déclaration à l’AFP.
En cause : « Les données économiques sur l’emploi (…) renforcent les probabilités d’une baisse du taux d’intérêt de référence d’ici la fin de l’année et même après », a résumé Jose Torres, de Interactive Brokers.
Les investisseurs ont concentré leur attention sur les demandes hebdomadaires d’allocations chômage, qui ont atteint leur plus haut niveau depuis 2021.
Alors que les analystes s’attendaient à une stabilisation, les chiffres publiés ont indiqué une accélération à 263 000.
Par ailleurs, l’indice des prix à la consommation d’août a montré une augmentation de 0,4 %, soit le double de celle observée en juillet (0,2 %), selon le Département du Travail, au-delà des attentes des analystes.
En termes annuels, l’inflation a également accéléré, atteignant 2,9 %, après 2,7 % le mois précédent, conformément aux prévisions des analystes.
La grande majorité des opérateurs boursiers s’attend à ce que la Fed réduise son taux d’intérêt de référence d’un quart de point lors de sa prochaine réunion prévue les 16 et 17 septembre.
Non pas parce que l’inflation semble maîtrisée, mais parce que le marché du travail paraît fragile.
Les investisseurs espèrent également de nouveaux abaissements du taux lors des réunions de la Fed en octobre et décembre, plaçant la fourchette de référence entre 3,50 % et 3,75 %.
« Si la Fed baisse le taux, le coût des activités commerciales diminue », ce qui « stimule à la fois l’économie réelle et Wall Street », a souligné Sarhan, expliquant ainsi l’enthousiasme boursier observé.