Le 2 décembre prochain, un nouvel appel à projets du programme E-lar, d’un montant de 51,5 millions d’euros, sera ouvert, selon les mêmes règles que le précédent.
Plus tard, lors d’une audition conjointe de la Commission de l’environnement et de l’énergie avec la Commission du budget, des finances et de l’administration publique à l’Assemblée de la République, la ministre de l’Environnement, Maria da Graça Carvalho, a déclaré que le programme précédent a déjà émis 21 000 bons, d’une valeur de 17 millions d’euros, dont 4 000 bons ont déjà été utilisés, représentant 3 millions d’euros.
Au début du mois dernier, le programme, visant à remplacer les équipements à gaz par des équipements électriques dans les habitations, a reçu environ 40 000 candidatures en six jours et a rapidement épuisé les 30 millions d’euros qui lui étaient attribués.
La ministre a ensuite indiqué que le gouvernement a demandé à Bruxelles un renforcement du programme dans le cadre de la reprogrammation du Plan de relance et de résilience (PRR), demande qui a été acceptée.
Le programme a été mis en avant sur le site du Fonds Environnemental, du ministère de l’Environnement et de l’Énergie. Les candidatures ont été ouvertes le 30 septembre et ont été clôturées moins d’une semaine après.
Le E-lar vise à améliorer le confort thermique des habitations et à soutenir les familles dans l’achat d’équipements efficaces et l’électrification de la consommation d’énergie.
Le programme E-Lar disposait d’une enveloppe initiale de 40 millions d’euros pour soutenir la substitution de cuisinières, fours et chauffe-eau à gaz par des équipements électriques de classe A ou supérieure.
Les aides peuvent atteindre 1 683 euros pour les familles vulnérables, le montant maximum étant de 1 100 euros pour les autres cas.
« Des coûts cachés surprennent les consommateurs »
La DECO PROteste révèle que « de nombreux consommateurs sont confrontés à des dépenses inattendues pour profiter de l’offre ». Découvrez de quoi il s’agit et suivez les recommandations de l’organisation de défense des consommateurs.
« Bien que les bons du programme E-lar participent à l’achat d’appareils électroménagers, et dans certains cas, au transport et à l’installation des équipements, de nombreux consommateurs rencontrent des dépenses inattendues pour profiter de l’offre », précise l’organisation de défense des consommateurs.
Selon la DECO PROTeste, « les premières réclamations sont apparues dès la première vague de réponses aux candidatures ».

