Les aéroports pourraient à nouveau connaître des perturbations à partir d’aujourd’hui, en raison d’une grève qui se prolongera jusqu’en janvier, menée par deux syndicats de Menzies, l’entreprise chargée des services d’assistance au sol (‘handling’).
La grève, convoquée par le SIMA – Syndicat des Industries Métallurgiques et Assimilées et par le Syndicat des Transports (STA), couvre plusieurs périodes jusqu’au 2 janvier à minuit, soit un total de 76 jours.
Quelles sont les dates des grèves?
La première grève a eu lieu jusqu’au 9 septembre et sera suivie d’une nouvelle interruption du 12 au 15 septembre (d’aujourd’hui à dimanche), du 19 au 22 septembre et du 26 au 28 septembre.
En octobre, des interruptions sont prévues du 03 au 06, du 10 au 13, du 17 au 20, du 24 au 27 et du 31 au 03 novembre. D’autres grèves suivront du 07 au 10 novembre, du 14 au 17 novembre, du 21 au 24 novembre, du 28 au 01 décembre, du 05 au 08 décembre et du 12 au 15 décembre.
La dernière est prévue du 19 décembre au 02 janvier 2026.
Quelle est l’enjeu
Le Tribunal Arbitral du Conseil Arbitral du Conseil Économique et Social a décrété des services minimums, le SIMA ayant dénoncé « véhémentement la décision du Tribunal Arbitral concernant la grève chez SPdH/Menzies », affirmant que « ce qui a été imposé ne sont pas des ‘services minimums' » et soulignant que cela oblige à « assurer environ 80% de l’opération normale ».
Le SIMA a annoncé, en août, l’organisation de nouvelles grèves des travailleurs de l’entreprise responsable des services d’assistance en escale, durant des périodes alternées entre aujourd’hui et le 02 janvier 2026, y compris les week-ends prolongés et des dates de fort mouvement, telles que Noël et le Nouvel An.
Ce nouveau préavis du SIMA survient après les grèves réalisées en juillet et août et la suspension des grèves prévues pour la fin août, à la suite de contacts avec le Ministère du Travail.
De son côté, Menzies a affirmé que l’annulation des dernières grèves « n’est pas le résultat d’un accord, d’une négociation ou d’une concession », assurant que sa position « reste inchangée » et qu’aucun changement n’a été apporté aux engagements pris jusqu’en 2029.