« Avec les informations partielles disponibles, l’économie portugaise devrait croître entre 0,2 % et 0,4 % au deuxième trimestre, renversant partiellement la baisse enregistrée au premier trimestre », indique le baromètre de la Confédération des entreprises du Portugal (CIP) et de l’Institut Supérieur d’Économie et de Gestion (ISEG), publié aujourd’hui.
Pour l’ensemble de l’année, la croissance du Produit Intérieur Brut (PIB) est estimée entre 1,4 % et 1,7 %, qui devrait être stimulée par une « accélération de la demande interne, dans un contexte d’incertitude élevée pour les exportations portugaises ».
Le baromètre CIP/ISEG note également que l’investissement privé devrait croître, soutenu par l’exécution des fonds du Plan de Relance et de Résilience (PRR) et « accompagnant la tendance déjà observée dans l’investissement public. »
Avec un taux d’exécution des fonds prévus par le programme de 51,3 % à la fin mai, le baromètre des deux institutions indique que l’utilisation intégrale jusqu’à la fin août 2026 « devrait exiger le maintien du rythme d’exécution observé au cours des premiers mois de l’année » et que le plan approuvé pour le Portugal représente environ 8,3 % du PIB annuel.
La consommation privée devrait également se redresser, avec des coûts de financement plus faibles et un marché du travail plus résilient.
Parmi les risques, figurent les effets de la politique commerciale des États-Unis d’Amérique et l’instabilité géopolitique au Moyen-Orient, face à l’intensification du conflit entre Israël et l’Iran, ce dernier « détenant les secondes plus grandes réserves mondiales de gaz naturel et les troisièmes de pétrole ».
Cité dans un communiqué accompagnant le baromètre, le directeur général de la CIP, Rafael Alves Rocha, a déclaré que l’association « a insisté sur l’importance du relancement de l’investissement, étant donné qu’une croissance reposant uniquement sur le dynamisme de la consommation ne pourra jamais être soutenue », plaidant pour l’accélération du PRR et du Portugal 2030.
