«Nous ne devons pas utiliser les soldes de la Sécurité sociale, qui sont destinés à renforcer la durabilité à moyen et long terme, pour effectuer des augmentations permanentes des pensions», a réitéré le ministre lors de l’audition dans le cadre de l’examen, en général, de la proposition de budget de l’État pour 2026 (OE2026).
Le ministre a indiqué que le gouvernement a utilisé la marge budgétaire pour «effectuer un paiement extraordinaire aux retraités» bénéficiant des pensions les plus basses.
Il s’agit de l’intention du PS de proposer que le solde supplémentaire du budget de la Sécurité sociale soit utilisé pour augmenter de manière permanente les pensions les plus faibles, selon ce qu’a annoncé le secrétaire général du parti, José Luís Carneiro.
Dans son discours de clôture des Journées parlementaires du PS, à Penafiel, dans le district de Porto, José Luís Carneiro a accusé le gouvernement d’une «erreur systématique» dans la prévision du solde de la Sécurité sociale, un «chat caché dont la queue dépasse» dans le budget de l’État, estimé à un milliard d’euros.
Cependant, la question des pensions est venue du banc du Chega et non du PS, ce que le ministre a souligné en indiquant que «le PS n’a pas voulu parler des propositions du secrétaire général concernant l’augmentation des pensions par le biais d’un solde de la Sécurité sociale qui en août est modifié ou influencé par des transferts de l’administration centrale».
«Le solde de la Sécurité sociale en août a augmenté de mille millions, mais environ 600 millions d’euros résultent d’un transfert de l’administration centrale pour le paiement du supplément extraordinaire des pensions en septembre et pour le renforcement du Complément Solidaire pour Personnes Âgées et d’autres dépenses», a-t-il expliqué.
Miranda Sarmento a ainsi souligné que le solde de la Sécurité sociale «augmente d’environ 400 millions d’euros et non de ce que José Luís Carneiro a dit, ce qui permettrait de faire une augmentation structurelle de la dépense».