Selon les considérations de Magma, « qui ne reflètent pas nécessairement les points de vue de la CIP et de la DSPA », les entreprises doivent encore « créer une gouvernance, des ‘champions de l’IA’ et des ‘Task Forces IA' » ainsi que « former les dirigeants et les équipes à des parcours et niveaux spécifiques » d’intelligence artificielle.
En outre, elles doivent également « communiquer de manière interne et régulière sur ce qui est en train d’être fait » en termes d’IA, selon l’étude publiée aujourd’hui.
En ce qui concerne les « considérations et étapes pertinentes pour l’avenir du Portugal », les ‘insights’ de Magma prônent une évolution des professionnels de l’utilisation basique de l’IA vers une automatisation avancée; intégrer l’intelligence artificielle dans la planification quotidienne, hebdomadaire et annuelle et développer des habitudes de « professionnel à valeur ajoutée ».
Pour ce qui est des universités, « intégrer l’IA dans le cursus formel », ainsi que créer des unités curriculaires obligatoires sur l’intelligence artificielle appliquée à chaque cours et enseigner l’éthique, la littératie technique et la productivité augmentée.
En matière de décisions et politiques publiques, les considérations de Magma suggèrent la création de programmes nationaux de requalification, l’introduction de l’intelligence artificielle responsable comme politique d’éducation et de travail et le soutien aux petites et moyennes entreprises (PME) avec des outils, des formations et des incitations.
Près des deux tiers (64,6%) des personnes interrogées n’ont pas suivi de formation liée à l’IA générative au cours des 12 derniers mois.
Parmi les 35,4% qui ont reçu une formation en IA générative, selon l’étude, 35,8% « ont suivi une formation de moins de trois heures, dont 86,3% ont suivi une formation d »introduction à l’IA' », peut-on lire dans le document.
L’étude « IA – Impact et Avenir » est une recherche coordonnée par le Magma Studio, en partenariat avec la CIP et la DSPA – Data Science Portuguese Association, et a recueilli l’opinion de 2 762 personnes, en ligne, entre juin et octobre de cette année.
Concernant l’échantillon, 60,3% des personnes interrogées sont des professionnels d’entreprises et/ou des professions libérales et 39,7% sont des étudiants universitaires.
