Le détenu, sans antécédents criminels, « a été présenté à l’autorité judiciaire pour un premier interrogatoire en tant qu’argué détenu, et a été placé en détention provisoire », selon un communiqué de la PJ diffusé aujourd’hui.
Vendredi, la PJ avait déjà annoncé l’arrestation du suspect, expliquant dans un communiqué que l’incendie est survenu dans l’après-midi du 2 août, lorsque l’argué, « qui vivait chez sa belle-mère, a mis le feu à deux pièces de l’immeuble avec une flamme directe, provoquant la destruction presque totale de celui-ci, qui est devenu inhabitable ».
« Les investigations menées par le Département d’Investigation Criminelle de Leiria de la PJ ont révélé que la motivation du crime est liée au départ de l’immeuble, quelques jours auparavant, de la femme et de la fille, dans un contexte préexistant de violence domestique », a ajouté la PJ.
Une source de la PJ a déclaré à Lusa que « la situation de [violence domestique] était signalée et qu’il y a un dossier ».
À Ourém, Santarém, un homme sans antécédents criminels a également été arrêté, soupçonné d’être l’auteur d’au moins quatre crimes d’incendies de forêt, et a été soumis à des présentations biquotidiennes au poste de police, a également informé la PJ.
L’arrestation avait déjà été divulguée jeudi. À l’époque, l’agence Lusa avait rapporté qu’il s’agissait d’un pompier du corps des Volontaires d’Ourém, soupçonné d’être l’auteur d’au moins quatre incendies de forêt dans la commune, aux mois de juin et juillet.
Dans le communiqué, la PJ signalait que les incendies de forêt avaient eu lieu le 26 juin, et les 1er, 17 et 19 juillet.
« Le suspect a mis le feu en utilisant des dispositifs retardateurs, dans une zone avec une vaste couverture forestière, peuplée de pins maritimes, de chênes, d’eucalyptus et de broussailles, à proximité de plusieurs agglomérations résidentielles et de complexes commerciaux », expliquait-elle.
L’enquête soupçonne que le pompier est l’auteur d’autres incendies de forêt dans cette même commune du district de Santarém, en raison du schéma spatio-temporel et du mode d’opération.
À l’agence Lusa, une source de la Direction du Centre de la PJ, dont le siège est à Coimbra, avait déclaré à l’époque que l’enquête pense que l’argué fabriquait lui-même les dispositifs utilisés, compte tenu des objets saisis au cours des perquisitions.
Selon la même source, l’enquête admet que l’action du suspect était motivée par les avantages pécuniaires qu’il pourrait en tirer en étant appelé à combattre les incendies.